Agressions, faits-divers, manifestations violentes voire fusillades liées au trafic de drogue… L’image de la ville de Nantes, autrefois attractive, se dégrade de plus en plus.
Nantes : une poussée démographique sans vision
Des habitants décideraient même de déménager et de quitter la ville pour fuir l’insécurité qui y règne, comme on peut le lire dans les colonnes du Figaro. "Oui, c’est vrai, il y a des personnes qui quittent la ville, confirme Guillaume Richard, conseiller municipal Horizons à Nantes. Il faut prendre les choses avec un peu de recul. Il y a en fait deux raisons à cela. D’abord, il y a une situation post-Covid avec un rééquilibrage des territoires."
"Nantes est une ville merveilleuse, au sein d’un département dynamique et d’une région touristique. Certains peuvent travailler à Nantes et vivre au bord de la mer. L’effet post-Covid fait qu’il y a eu un rééquilibrage, un désir de vivre dans des endroits plus doux. Nantes a subi une poussée démographique assez forte, qui n’a absolument pas été gérée par la mairie en place de 2014, par Johanna Rolland. Comme il n’y a aucune vision, il y a des problèmes de densification, de logement, de transport. Avec pour conséquence la gentrification : des Nantais n’habitent plus à Nantes car ils n’en ont plus les moyens."
🔴 Des habitants de #Nantes changent de ville à cause de l’#insécurité
🗣@guillaumerichar : "Avec @Johanna_Rolland, on ne sent pas une vraie volonté de prendre le sujet à bras-le-corps. Son problème, c’est qu’elle a une majorité #Nupes qui l’empêche de prendre des décisions" pic.twitter.com/Ln86OIC8Ff
— Sud Radio (@SudRadio) July 12, 2023
Pas assez de policiers et de caméras, et trop tard
Quid de l’insécurité ? "Du fait d’avoir accueilli énormément de monde en très peu de temps, on vit la situation de toutes les grandes métropoles de France, sans avoir anticipé. On aimerait beaucoup avoir des chiffres, mais nous n’en avons pas besoin : tout le monde a une histoire d’insécurité, a vécu non pas un sentiment d’insécurité, mais une situation. Un cambriolage, une agression… L’augmentation des agressions sexuelles est phénoménale depuis 2017."
"La majorité ne donne aucun gage d’autorité aux Nantais, juge Guillaume Richard, conseiller municipal Horizons à Nantes. On ne sent pas une vraie volonté de prendre le problème à bras le corps. On a demandé des caméras et des renforts policiers depuis 2014. Tout ce qui est demandé aujourd’hui arrive beaucoup trop tard, et il en faudrait bien plus."
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