Nouvelles expulsions ce jeudi à Notre-Dame-des-Landes, après l'importante opération effectuée au mois d'avril. Invitée du Grand Journal de 18h sur Sud Radio, la préfète des Pays de la Loire, Nicole Klein, a expliqué que ces expulsions ciblaient, cette fois, les personnes qui "ne rentrent pas dans l'État de droit" en refusant de suivre le protocole de régularisation des situations mis en place par le gouvernement.
"Aujourd'hui, quatre squats ont été évacués, le reste devrait l'être demain, a-t-elle précisé. L'idée qui a présidé à cette expulsion, c'était la feuille de route du Premier ministre, disant que ceux qui ne rentreraient pas dans l'État de droit en ne déposant pas de projet ne pourraient pas rester."
Ainsi, a ajouté Nicole Klein, "tous ceux qui ne sont pas expulsés ont déposé un projet, agricole ou non, dont 15 ont été validés lundi dernier".
Une opération d'expulsion qui, pour le moment, se déroule dans un climat beaucoup moins tendu qu'au mois d'avril : "Il y avait beaucoup moins d'incertitude que dans la première phase, où ceux qui habitent là ne savaient pas qui allait être expulsé ou non. Ce qui a été fait avait été annoncé, donc il y a eu beaucoup moins de tension que dans la première phase d'expulsion."
Un calme qui traduit, selon la préfète, un apaisement sur place : "Toutes les manifestations ces dernières semaines ont attiré beaucoup moins de monde. Beaucoup de gens ont envie de rentrer dans une vie normale, avec une situation régulière, une inscription à la Mutualité sociale agricole, et aussi une envie de cultiver la terre."
Écoutez l'interview de Nicole Klein, invitée du Grand Journal de 18h sur Sud Radio au micro de Véronique Jacquier