400 points de contrôle à vérifier contre 124 aujourd'hui. Le nouveau contrôle technique qui sera en vigueur à partir de mai 2018 sera particulièrement exigeant pour les véhicules.
Invité du Grand Matin Été Sud Radio au micro de Philippe Verdier, Jérôme Loubert, directeur commercial chez FlexFuel Energy Development, explique que l'ancien contrôle technique "n'est plus adapté aux véhicules modernes, très électroniques et avec des technologies moteur de pointe et une législation qui essaie de tendre vers moins de voiture, moins de pollution et qui impose des réglementations plus strictes et des points de contrôle plus importants".
Mais avec 400 points de contrôle à vérifier, est-ce qu'on n'en fait pas trop ? "C'est sûr qu'on risque d'aller vers quelque chose d'un peu trop précis et pointilleux, reconnait Jérôme Loubert. On essaie de revenir à un véhicule qui est quasi sorti d'usine, sans la dérive de son utilisation."
Surtout, il y a le risque de voir le prix de ce contrôle technique exploser : "Il y a une peur sur le fait que ce contrôle technique ait un prix doublé. Il va falloir faire attention à cette dérive de prix."
Toutefois, "il y a quand même des points positifs" parce qu'avec "une bonne utilisation et un bon entretien de son véhicule, on va aussi optimiser son budget. Ça va amener des points de contrôle qui vont permettre aux automobilistes de faire des économies. La mesure des émissions polluantes va permettre de nettoyer son moteur et le décalaminage moteur vous permet d'optimiser votre budget de 100 à 150 euros par an en terme de carburant."