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Olivier Marleix : "Ce que fait Macron, ce n'est que la poursuite de la deuxième gauche"

Par La Rédaction

Olivier Marleix, député Les Républicains d’Eure-et-Loire, ancien président de la Commission d’enquête parlementaire de 2018 sur les décisions de l’État en matière de politique industrielle, auteur de "Les Liquidateurs" (éditions Robert Laffont), était l’invité d’André Bercoff, mardi 9 février, sur Sud Radio dans son rendez-vous du 12h-13h, "Bercoff dans tous ses états".

Olivier Marlaix invité d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.

Dans son dernier livre, Olivier Marleix dénonce ces élites qui "liquident" la France. Une élite "au pouvoir dès 2017", selon le député, mais qui ne date pour autant pas d'hier.

"Il vient de la gauche, même s'il essaye de le faire oublier"

Cette élite existait déjà avant, selon Olivier Marleix qui a essayé de définir le macronisme au pouvoir. "Il vient de la gauche, même s'il essaye de le faire oublier, il était le bras droit de François Hollande sur les questions économiques", rappelle l'élu des Républicains. "Il essaye de faire croire qu'il est de droite, mais ce que fait Macron, ce n'est que la poursuite de ce qu'a fait la deuxième gauche depuis le tournant de la rigueur dans les années 1980", estime-t-il.

Une gauche qui, en 1983, "découvre la mondialisation financière", sous François Mitterrand. Même si elle était déjà "très mondialiste, notamment sur les questions migratoires", elle se convertit définitivement "au pire moment". "C'est quand l'échange mondiale devient un peu 'gore', et que la Chine arrive sur le marché et fait du capitalisme d'État".

Une logique "plus soutenable"

Un "grand capitalisme mondial qui n'a pas toutes les règles qu'il faudrait", selon le député d'Eure-et-Loir. "On peut produire pour deux euros de l'heure en Chine, vendre en Europe et mettre ses dividendes dans des paradis fiscaux", décrit Olivier Marlaix. "Le macronisme, c'est porter à son paroxysme le travail de cette seconde gauche", déplore l'élu.

Le plus choquant pour le député Républicains, c'est "la casse dans les vieilles économies industrielles comme la nôtre", face à cette mondialisation débridée. Ce qui a pour conséquence de "déployer toujours plus de redistribution pour éviter la révolte", déplore Olivier Marlaix. Une logique qui "n'est plus soutenable parce que l'État ne peut pas s'endetter indéfiniment". La redistribution entraînerait alors "toujours plus de prélèvements sur les Français et les entreprises". "C'est toujours moins d'efficacité dans la mondialisation", estime-t-il.

 

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

Retrouvez André Bercoff et ses invités du lundi au vendredi sur Sud Radio, à partir de midi. Toutes les fréquences de Sud Radio sont ici !

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