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"On ne nous donne pas les moyens d’accélérer la vaccination"

Encore de gros couacs dans la campagne de vaccination : malgré le coup d’accélérateur donné le week-end du 7 mars, il est encore très compliqué voire impossible de prendre rendez-vous avant de longues semaines. Et ce même dans les 23 départements placés sous surveillance renforcée. Exemple dans les Bouches-du-Rhône, où même avec 18.000 doses de Pfizer livrées ces derniers jours, il faut encore prendre son mal en patience.

Vaccin contre le Covid-19 : il est encore très compliqué voire impossible de prendre rendez-vous avant de longues semaines. © AFP

Reportage à Marseille de Lionel Maillet pour Sud Radio

 

"J'en ai ras-le-bol d'être tous les jours en train de chercher un rendez-vous !"

Pour les plus de 75 ans comme Andrée, à Marseille, un seul centre de vaccination a encore des places disponibles, mais pas avant le 27 mars. Pour tous les autres, c’est le même message qui revient en boucle sur le site Doctolib : "en raison d'une forte demande, ce centre n'a plus de disponibilités ; réessayez dans quelques jours ou cherchez un autre centre". "J'aurais voulu être vaccinée rapidement, mais je ne peux pas faire autrement" déplore Andrée.

Même désillusion pour Brigitte, la soixantaine, avec une comorbidité. Elle fait partie des personnes prioritaires, mais elle aussi va devoir prendre son mal en patience : "chaque fois on me dit qu'il y a 200 personnes devant moi, de reprendre contact. Je ne suis toujours pas vaccinée et j'en ai ras-le-bol d'être tous les jours au téléphone ou sur internet en train de chercher un rendez-vous !"

 

"On ne nous donne pas les moyens d’accélérer la vaccination"

À Aubagne, les deux centres de vaccination sont saturés, Pas de doses supplémentaires reçues ces derniers jours. On ne nous donne pas les moyens d’accélérer dénonce le maire, Gérard Gazay. "On a un centre qui nous permettrait de recevoir quatre lignes de vaccination, et aujourd'hui nous avons seulement deux lignes qui fonctionnent désespère-t-il.

 

"Je veux bien que le gouvernement nous dise que ça avance, mais donnez-nous les vaccins et nous les maires, nous les élus locaux, nous ferons en sorte de vacciner nos populations !"

À Aubagne, ce sont 400 doses qui sont livrées chaque semaine et ça ne devrait pas augmenter avant le 6 avril.

 

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