À l’approche des fêtes de Pâques, on constate une recrudescence du nombre de baptêmes, en hausse de 45% chez les jeunes et de 33% chez les adultes.
Pâques : "C'est presque un miracle"
Le catholicisme deviendrait-il de nouveau “tendance” ? "C’est presque un miracle, réagit le père Gaspard Craplet, prêtre en charge de la pastorale des jeunes, très présent sur les réseaux sociaux, entre TIk Tok (80 000 abonnés) et Instagram (87 000 abonnés). L’Église, aujourd’hui, a été assez malmenée, par sa faute. Et d’un coup, on voit ces jeunes qui, presque, s’en fichent. Très exigeants sur le retour aux sources, ils arrivent comme cela sans qu’on sache d’où ils viennent."
"Ils ont fait une rencontre spirituelle et ils viennent frapper à la porte." Serait-ce plus un catholicisme de choix, de conviction, d’affirmation, et non de transmission ? "Tout-à-fait. C’est une question de liberté. Leurs parents les avaient laissés libre de pouvoir choisir. Ils veulent pouvoir le faire eux-même, indépendamment des grandes idéologies."
L'Église catholique enregistre de nouveau en 2025 une forte hausse des baptêmes d'adultes et d'adolescents : "C’est presque un miracle, car l’Église a été malmenée !" lance le Père @PGCraplet #GrandMatinhttps://t.co/r6pePzMRmZ pic.twitter.com/wZ1rkoILue
— Sud Radio (@SudRadio) April 18, 2025
"Pas une question de mode"
Sont-ils très attachés aux rituels traditionnels ? "C’est vrai que dans ce monde qui bouge, très instable, ils recherchent des choses sûres. Si on dit à un jeune « pour Pâques, tu fais ce que tu veux », cela ne leur va pas. On l’a vu avec la messe des cendres, ils veulent des rites précis. Cela rassure d’avoir des choses un peu claires."
"Ce n’est pas une question de mode. Ils ne viennent pas parce que c’est sympa. Les réseaux sociaux jouent beaucoup, mais pour pouvoir connaître la foi chrétienne." Que pensent-ils des scandales qui ont agité l’Eglise catholique ? "Ils ne m’en parlent pas, mais moi je leur en parle. Je leur parle de liberté. Ils sont conscients d’une certaine fragilité, et ils veulent construire du solide. Ce n’est pas leur demande première, mais il faut leur en parler."
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