"Il y a beaucoup de chances qu'on soit sur liste d'attente"
À quelques heures des résultats, Viviane a la boule au ventre : "on ne sait pas trop ce qu'on va avoir. Il y a beaucoup de chances qu'on soit sur liste d'attente... Même quand on est bon, on n'est pas sûr d'être pris quelque part tout de suite". En terminale ES, elle espère pouvoir intégrer à la rentrée une double licence histoire-droit. Mais pour décider de son avenir, Parcoursup n'est pas la bonne solution selon elle.
La jeune femme reproche notamment à la plateforme de prendre en compte toutes les notes, y compris celles de première, mais surtout, de ne pas offrir la possibilité à tout le monde de poursuivre des études supérieures : "il y a des publicités, sur les réseaux sociaux expliquant qu'on n'est pas obligé de passer par Parcoursup, d'écoles qui ne recrutent pas par Parcoursup".
"Il y a toujours le doute de rien avoir et d'être dans l'attente"
Pour Viviane, "Il y a toujours le doute de rien avoir et d'être dans l'attente, surtout que c'est arrivé l'année dernière".
3.000 bacheliers se sont en effet retrouvés sans rien et beaucoup retentent d'ailleurs leur chance cette année. Pour Mélanie Luce, la présidente du syndicat étudiant l'Unef, "on a beaucoup de gens qui viennent nous voir en nous disant avoir eu une proposition le 5 septembre l'année dernière mais après avoir commencé, ça ne leur plaisait pas, et qui travaillent donc au McDo ou dans des petites structures, et qui attendent les réponses en croisant les doigts".
Le syndicat rouvre ce soir sa plateforme SOS inscription et s'attend à devoir épauler, dès 19 heures, beaucoup de candidats déçus. Quelques ajustements ont été pris cette année comme l'anonymat des candidatures. Mais selon Mélanie Luce, cela n'aurait pas toujours été respecté.
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