Renforcement du contrôle des pass sanitaires : reportage à Marseille de Lionel Maillet pour Sud Radio
Contrôles des pass sanitaires : "Je suis remonté au maximum !"
Sa barquette de frites lui aura coûté cher : 135 euros d’amende pour François, qui ne s’attendait pas à croiser la police dans ce snack. "Je suis remonté au maximum !, confie-t-il. C'est la première fois qu'on me fait un contrôle comme ça. Je n'ai pas le pass sanitaire, je ne suis pas vacciné parce que je refuse qu'on m'inocule un produit que je ne connais pas".
Un peu plus loin sur le Prado, c’est un barman qui n’est pas en règle : son dernier test remonte à plus de 72h. "Je suis en retard de 2 jours, reconnaît-il. J'ai fini plus tard que prévu, c'était fermé. La restauration, ce n'est pas les bureaux ! Quand on commence, on ne sait pas quand on finit... Je suis écœuré, pourquoi je suis verbalisé ?, fustige-t-il. Je suis moins dangereux moi qu'un vacciné !", estime-t-il.
La petite dizaine de policiers mobilisés poursuivent les contrôles dans ce restaurant, où il n’y a cette fois rien à redire. "On contrôle les clients en terrasse, confirme le propriétaire. C'est contraignant mais c'est la loi ! Je préfère faire ça que fermer mon établissement..."
"S'il est de nouveau à l'encontre de la réglementation, on demande la fermeture de l'établissement"
Devoir baisser le rideau, c’est en effet la sanction qu’encourent les patrons qui ne contrôlent pas systématiquement les pass sanitaires. "On a pu voir ces derniers temps qu'il y avait plus de mises en demeure et plus d'établissements qui ne respectent pas la réglementation", explique Céline Cance, commissaire à la division sud de Marseille.
"Premier établissement contrôlé, 2 clients qui n'ont pas le pass sanitaire, raconte-t-elle. On les a verbalisés : 135 euros, on a verbalisé également le responsable, le restaurateur, on l'a mis en demeure de se mettre conforme à la réglementation. Si on recontrôle l'établissement, s'il est de nouveau à l'encontre de la réglementation, on demande la fermeture et on fait fermer l'établissement".
Des cas qui restent extrêmement rares puisque la plupart du temps, les règles sont bien respectées.
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