Reportage à Sète de Mathilde Jullien pour Sud Radio
Pass vaccinal : "En cas de contrôle d'identité, je refuserai !"
Devant le cinéma, Bobby regarde les horaires des séances. Il n'a reçu aucune dose mais le pass vaccinal ne lui fait pas peur. "J'ai des faux pass qui me permettent d'aller où je veux quand je veux ! confie-t-il. Il assure ne jamais avoir eu de problème et en cas de contrôle d'identité : "je refuserais tout simplement !"
À l'intérieur, l'ouvreuse a désormais l'autorisation de contrôler l'identité du client mais pas sûr qu'elle joue le jeu. "C'est difficile de savoir si la personne ment ou pas, c'est tellement subjectif ! estime-t-elle. Même s'il n'y a pas grand monde, on n'a pas le temps".
Le temps, ce n'est pas un problème pour Jean-Pierre, patron d'une terrasse face à la mer. "Si j'ai un doute, je le fais sans problème ! Il y a pas mal de gens qui le prennent mal mais c'est comme ça, c'est la loi !" Il explique refuser du monde : "je ne prends pas le risque !" Pour lui, "si on veut sortir de cette crise sanitaire, il faut que tout le monde joue le jeu".
"On essaiera de choper le Covid tous les 4 à 6 mois..."
Une loi clémente avec les non-vaccinés qui ont eu le Covid comme Julien et Marine. "Heureusement, ils ont laissé le certificat de rétablissement ! Sinon on essaiera de choper le Covid tous les 4 à 6 mois..." S'ils recommandent le vaccin pour les gens qui ont des comorbidités, ils estiment que "c'est bien de permettre de se faire des anticorps naturellement. On a de la chance de ne pas être des populations à risque".
Les non-vaccinés qui recevront une première dose avant le 15 février pourront avoir le pass immédiatement, à condition de présenter un test négatif et de s'engager à recevoir la deuxième dose sous un mois.
Aurélie
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