Hélène Gerray, commerçante à Louvigné-du-Désert (Ille-et-Vilaine), a décidé de ne plus payer ses impôts, et même de porter plainte contre le président de la République.
"Il est juste là pour réduire nos libertés"
"Pass vaccinal et vaccination sont deux choses entièrement différentes, explique-t-elle. Le pass vaccinal, je suis contre, et je pense que nous sommes extrêmement nombreux à l’être. Il n’y a absolument aucune raison sanitaire à instaurer ce pass. Il est juste là pour réduire nos libertés. C’est un hold-up de notre Constitution."
"J’ai fait différentes actions l’année dernière, détaille Hélène Gerray. J’ai commencé en juillet, en découvrant les chiffres des effets indésirables de la vaccination. Ma démarche a été d’écrire aux 577 députés avec un ami pour les alerter. Ainsi, ils ne pourront pas dire qu’ils n’étaient pas au courant. Peu à peu, je me suis intéressée à ces chiffres."
[#SudRadio] Hélène Gerray, commerçante, refuse de payer ses impôts contre le #PassVaccinal
🗣️ "Je suis contre le #PassVaccinal car il n'a rien de sanitaire. Et j'espère que nous le sommes tous. Il est juste là pour réduire nos libertés. C'est un hold-up de notre Constitution" pic.twitter.com/NK4iTHc4XK
— Sud Radio (@SudRadio) January 24, 2022
Avec le pass vaccinal, "personne n'est libre"
"Depuis deux ans, c’est difficile d’avoir la bonne information, juge cette commerçante. Tout le monde se contredit. J’ai fait un peu d’exposition dans ma boutique pour informer les gens. Ensuite, j’ai écrit au Conseil constitutionnel en début d’année pour demander sa démission car il ne remplit pas sa mission d’arrêter les missions autoritaires voire totalitaires du gouvernement. J’ai également porté plainte face aux propos extrêmement discriminants de messieurs Macron, Véran et Attal. À un moment, il faut arrêter."
"La prochaine étape a été un peu médiatisée. Ce n’est pas que je ne vais pas payer mes impôts, précise Hélène Gerray. Je demande à l’Urssaf un sursis de paiement en expliquant les raisons : je ne vois pas pourquoi je mettrais dans le pot commun social tant que je ne serai pas une citoyenne ordinaire, comme les autres. C’est-à-dire qui peut aller partout. Personne n’est libre, les vaccinés comme les non-vaccinés. J'ai reçu des centaines de messages et d’appels de gens, vaccinés ou non, qui disent stop. Nous sommes une majorité à penser ce que je dis, j’en suis sûre."
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