Sur les abords du périphérique, le possible passage aux 50 km/h provoque un véritable tollé: "Faut pas exagérer: y'a pas de feu, y'a rien, c'est trop lent ! Déjà qu'on a du mal à rouler alors, 50 km/h, ça va vraiment créer des bouchons... C'est pas possible ! Cela va devenir quasiment impossible de circuler, faudra qu'on trouve d'autres solutions !"
Le coup de la panne?
Le périphérique à 50 km/h, on l'a donc essayé avec Yves Carra, de l'automobile club association. Les yeux sur le tableau de bord, il n'est vraiment pas emballé: "On a l'impression d'être arrêtés, on a envie de descendre pour voir si on n'est pas en pannes", ironise t-il. Pour Yves Carra, rien ne justifie le passage à 50 km/h, et pas même la pollution de l'air: "Si on abaisse la vitesse, quand on est sur le bon rapport, on descend un tout petit peu la consommation, mais dans des conditions parfaites. Ensuite, si on pollue un peu moins, un pollue un petit peu plus longtemps."
Des alternatives d'abord
Alors au lieu de contraindre les automobilistes, pour Yves Carra, il faut d'abord proposer des alternatives aux franciliens: "Proposons de vraies solutions de substitutions agréables avec des transports en commun. Attendons, par exemple, que le grand Paris soit définitivement terminé. Mais là on fait tout en même temps, finalement on ne fait rien. On va compliquer la vie des parisiens pendant des années..." Chaque jour, ce sont 1 million 200.000 personnes qui utilisent le périphérique parisien.