La mairie de Paris indique ce vendredi que la baisse du trafic automobile dans le centre de Paris, après la piétonnisation de la berge de la Seine, rive droite, est "un fait avéré". Pour les instances municipales, le trafic a même baissé de 30 % sur certains tronçons.
Les données que communique la ville à la préfecture de police "permettent de dégager une tendance claire, la baisse d'une partie du trafic automobile dans le centre de Paris", écrit la mairie dans un communiqué, ajoutant que la pollution de l'air a, elle, baissé de 25 % sur les quais, se basant sur les relevés d'Airparif.
"À partir de 2018, les quais hauts seront réaménagés pour accueillir un bus électrique à haut niveau de service et en double-sens. Il réduira considérablement les émissions polluantes et le bruit sur cet axe", explique Anne Hidalgo.
Des chiffres qui tombent à pic pour assurer la promotion du Parc des rives de Seine, qui doit être inauguré dimanche sur les berges de la Seine. Ces réjouissances n'occultent pas un autre aspect du rapport d'Airparif, l'organisme de surveillance de la qualité de l'air d'Île-de-France, qui indique que les niveaux de pollution, s'ils baissent sur les quais, sont en augmentation ailleurs, avec des hausses de 5 à 10 % de la pollution à certains carrefous des quais Henri IV, des Célestins et de Bercy, ainsi que sur la rive gauche quai Anatole France, à l'entrée du boulevard St Germain. Soit les axes où s'est reporté le trafic, quand la mairie de Paris préfère parler "d'évaporation" des véhicules.