Au total, une cinquantaine de plaintes pour des suspicions de piqûres en boîtes de nuit, festivals ou bars ont déjà été déposées à ce jour. "En soirée et dans les lieux festifs, restez vigilants face au risque de piqûres sauvages, insiste le ministère de l'Intérieur. Si vous pensez en être victime, déposez plainte dans le commissariat ou la brigade de gendarmerie."
Piqûres en boîtes de nuit : " c’est assez inexpliqué"
Des dizaines de jeunes un peu partout en France racontent avoir été piqués en boîtes de nuit. Que sait-on de ce phénomène et quelles mesures mettre en place ? "Pour l’instant, on n’a pas trouvé de drogue dans ces piqures, explique David Zenouda, gérant de six établissements à Paris et représentant de la branche nuit de l’UMIH, principal syndicat de l'hôtellerie restauration. Ce sont des actes malveillants commis dans des établissements de nuit."
Pour autant, "les analyses ne prouvent aucune injection de drogue, produits et de substance. Malgré tout, on s’aperçoit que les personnes piquées font des malaises. Pour l’instant c’est assez inexpliqué. On a du mal à comprendre ce qui se passe", estime-t-il.
[#SudRadio] Piqûres en discothèques : ce que l'on sait
🗣David Zenouda (@UMIH_France) : "Aucune des analyses toxicologiques n'a révélé la présence de stupéfiant dans les piqûres. Mais les personnes piquées font des malaises. On a du mal à comprendre" pic.twitter.com/NEYlFDF90m
— Sud Radio (@SudRadio) April 29, 2022
"C’est probablement de la bêtise humaine"
N’est-ce pas un phénomène tel les défis absurdes que l’on croise parfois sur les réseaux sociaux ? "Contrairement à la fameuse drogue du violeur dont on a parlé il y a quelques mois, cette fois-ci, il n’y a pas d’action à la suite de la piqure, constate en effet David Zenouda, gérant de six établissements à Paris. On a retrouvé la jeunesse, l’envie de faire la fête. Avec les beaux jours qui arrivent, les jeunes ont envie de se retrouver. C’est un moment important pour la jeunesse, il ne faut pas le gâcher avec de tels actes stupides."
"C’est probablement de la bêtise humaine, un tel acte malveillant, juge-t-il. Et cela doit amuser ces personnes. Sur une piste de danse, les gens sont serrés. C’est difficile de déceler les personnes qui commettent ces actes. Nous avions sensibilisé nos barmen et personnels de sécurité à ne pas laisser seule une personne se sentant dans un état d’inconscience."
Retrouvez "C’est à la Une" chaque jour à 7h10 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger et Cécile de Ménibus.
Cliquez ici pour écouter "C'est à la une"