Philippe Poutou, candidat NPA à l’élection présidentielle, a affirmé mercredi dernier que la police tue. Suite à ses propos, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a décidé de porter plainte.
"Poutou ? C’est son fond de commerce"
"Je suis très ulcéré de la violence de ses propos, a réagi Cyril Jeannin, secrétaire départemental de la Gironde et secrétaire régional Aquitaine du syndicat Unité SGP Police. Il avait déjà tenu des propos similaires en 2017. C’était presque un hasard, mais au moment où il avait dit que la police tuait, le 20 avril 2017, Xavier Jugelé se faisait tuer. C’est le fond de commerce de ce monsieur."
"Ce qui a changé aujourd’hui, c’est que Philippe Poutou, est conseiller municipal, d’opposition certes, mais aussi élu à la métropole, précise Cyril Jeannin. Ses propos sont nauséabonds, mais assumés. C’est un élu. Aujourd’hui, les Bordelais l’écoutent, et je les laisse juger par eux-mêmes."
"La police, c’est trois millions d’interventions"
Ses propos faisaient notamment référence à Rémi Fraisse, Steve Canisso, des personnes tuées par la police d’une manière ou d’une autre. "Oui, mais dans sa bouche, on comprend bien la haine anti-flic, estime le secrétaire régional Aquitaine du syndicat Unité SGP-Police. Il donne le sentiment que la police tue avec une intention volontaire de tuer."
"La police, c’est trois millions d’interventions, rappelle Cyril Jeannin. Elle ne commet pas d’assassinats, d’homicides volontaires. Je ne parle pas de bavures. La police peut intervenir en état de légitime défense. Toute la différence est là. Lui parle de policiers avec une intention coupable de tuer. C’est cela qui est abject."
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