Des uniformes pris pour cible, cela choque d’autant plus quand cela concerne des pompiers. D’où l’émoi autour de cette manifestante filmée à Paris le 1er mai en train de s’en prendre à des soldats du feu. Elle comparaissait devant la justice ce mercredi et elle a obtenu le renvoi de son procès au 1er juin, en dénonçant notamment la médiatisation de son cas.
"Il y a quant à l'état d'esprit de madame des interrogations"
Souvenez-vous c’était dimanche dernier, la manifestation du 1er Mai et cette femme qui s’en était prise à ce pompier qui tentait d'éteindre un feu. Elle avait essayé de l'en dissuader par la force avant de lui assener deux coups. Ce mercredi, elle a été placée en détention provisoire avant la tenue de son procès dans un mois. Une mesure qui a été jugée "exceptionnelle". La raison ? Une crainte par le procurer sur "une certaine forme de dangerosité" de sa part et "prévenir le renouvellement des faits de même nature"
Pourtant, elle l’avait assuré, "je n’irai plus manifester. C’est sûr à 100%, je signe tous les documents pour ça" après que son avocate lui avait demandé si elle pouvait dire au tribunal qu'elle n'irez plus en manifestation.
Mais "il y a quant à l'état d'esprit de madame des interrogations" sur son état d’esprit avait jugé le procureur de Paris.
Les deux avocates ont alors décidé de porter plainte contre le parquet de Paris et la police. Elles les accusent tous les deux de "fuites massives et scandaleuses d’informations" et de la "médiatisation déplorable" de cette affaire.
À Nîmes, 8 mois de prison ferme pour un homme qui a agressé 3 pompiers
Et puis donc à Nîmes, ce sont 3 autres pompiers qui avaient été attaqués en marge des manifestations du 1er Mai. Condamnation cette-fois-ci immédiate d’un homme qui s’en était pris physiquement et verbalement aux soldats du feu venus pourtant le secourir. Condamnation à 8 mois de prison ferme, ainsi que 8 mois, en plus avec sursis.
À lire aussi :
Julien Bayou : Les violences du 1er mai sont signées "d'une extrême-droite décérébrée"
TÉMOIGNAGE SUD RADIO : "1er mai ? J’ai été agressé"