single.php

"Pour moi, le débat est clos : il faut vacciner massivement"

Comment la vaccination va-t-elle s’organiser chez les médecins libéraux ? Le docteur Jean-Paul Ortiz, président de la CSMF, Confédération des Syndicats Médicaux Français, était l’invité de Benjamin Gleize le 1! Février dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.

"Un seul flacon de dix doses par médecin"

À partir du jeudi 25 février, il sera possible pour les 50-64 ans de se faire vacciner chez son généraliste. "Les généralistes sont très motivés pour cette vaccination, affirme le docteur Jean-Paul Ortiz, président de la CSMF, Confédération des Syndicats Médicaux Français. Il s’agit de la tranche 50-64 ans, mais des patients qui ont des co-morbidités, à 100% pour la Sécurité Sociale. Il faudra qu’ils s’inscrivent auprès de leur médecin, qui ont en général déjà sollicité ceux les plus à risque parmi leurs patients."

"Je rappelle que nous n’aurons par médecin qu’un seul flacon de dix doses, soit dix vaccins par médecin pour la semaine prochaine, précise le Dr Ortiz. Bien sûr, ce n’est pas assez. On voudrait vacciner de façon massive l’ensemble de nos patients et de la population. C’est un enjeu majeur pour mettre fin à cette pandémie. Malheureusement, nous sommes soumis à l’arrivée des vaccins."

 

 

" Il faut vacciner massivement"

Les plus de 75 ans peuvent continuer à se faire vacciner dans les centres de vaccination hospitaliers ou libéraux.  Avec seulement dix doses, "on va donner dix rendez-vous pour cette première semaine. La suivante, on nous promet, je reste prudent, deux à trois flacons, soit 20 à 30 doses. J’espère que les choses vont s’accélérer. On estime que dans cette tranche, chaque médecin a entre 30 et 60 patients à vacciner. À fin mars, on aurait fini de vacciner cette priorisation définie par le gouvernement."

"Les patients nous interrogent beaucoup sur la vaccination, précise le président de la CSMF, Confédération des Syndicats Médicaux Français. Les médias en parlent beaucoup, et on raconte beaucoup de choses. Ils ont besoin d’être rassurés. Mais, pour moi, le débat est clos : il faut vacciner massivement et en particulier les populations les plus à risque. C’est ce que je dis mes patients en cabinet : n’hésitez pas !"

Cliquez ici pour écouter "C'est à la une" avec Patrick Roger

Toutes les fréquences de Sud Radio sont ici !

 

L'info en continu
08H
07H
04H
23H
22H
21H
20H
19H
Revenir
au direct

À Suivre
/