Isabelle Rome, ministre déléguée en charge notamment de la diversité, détaille aujourd’hui un nouveau plan national d’une centaine de mesures pour lutter contre les discriminations anti-LGBT.
"Une communauté LGBT de plus en plus visible"
"Il fallait faire quelque chose, estime Philippe Dubreuil, ancien président du forum gay et lesbien de Lyon. Je n’ai pas le détail des propositions, mais cela peut servir. La communauté est de plus en plus visible. Cela peut déranger certaines personnes, pas ouvertes à la différence."
Des annonces devraient être faites dans le secteur du sport. "Dans le sport, il y a beaucoup de travail. Des associations militent, en particulier à Paris, sur le football. On sait que c’est un milieu assez machiste, très homophobe. On a très peu de sportifs de haut niveau font leur coming out, car ils savent que leur carrière sera atteinte. Il existe quand même des sports plus ouverts."
🔴 Violences contre les personnes #LGBT+: le gouvernement annonce un plan contre les discriminations
🗣Philippe Dubreuil : "Les clubs de sport, les établissements scolaires...Il faut pouvoir leur imposer une journée de sensibilisation dans l'année"
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— Sud Radio (@SudRadio) July 10, 2023
"Il faut que toutes les écoles soient ouvertes"
On parle également d’annonces concernant l’école, où pour lutter contre l’homophobie, des ambassadeurs seraient formés aux questions LGBT. "Sur les écoles, SOS Homophobie intervient pour informer les jeunes, expliquer, rappelle Philippe Dubreuil, ancien président du forum gay et lesbien de Lyon. Il faut que toutes les écoles leur soient ouvertes. Les chefs d’établissement peuvent encore refuser. Je pense que sur le harcèlement de façon générale, il y a du travail à faire. Mais l’éducation, cela doit venir des parents."
À la rentrée, les enfants pourront écrire qu’ils ont deux pères ou deux mères. "Déjà, il y avait Parent 1 et Parent 2. C’est un petit détail, mais si cela peut arranger les choses, et faire que cela se passe plus facilement pour l’élève…" Un budget de 10 millions d’euros sera alloué à la quarantaine de centres LGBT en France. Des fonds destinés à financer le recrutement de salariés et l’ouverture de dix nouveaux centres d’accueil et d’accompagnement. Mais est-ce une question d’argent ou de mobilité ? "L’argent pourquoi pas ? Mais je pense qu’il faut des contrôles. Je n’ai jamais été adepte des subventions publiques, mon association tournait sans."
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