Reportage Sud Radio de Clément Bargain
Amande n'a pas encore revu ses amis. Ce soir, elle s'octroie une petite soirée. La première depuis le début du dé-confinement, "juste cinq personnes le temps d'une soirée, quelques heures, avec les gestes barrières, masques, sans se toucher. Je pense qu'il est important de faire cet effort là, développer de nouvelles manières d'être ensemble !"
Mais pour beaucoup, pas question de revoir ses proches tout de suite. Jennifer préfère rester confinée:
"J'ai pas envie d'avoir une nouvelle vague de coronavirus en France, donc mes sorties se limitent à la sortie du chien. Pour moi rien n'a changé depuis le confinement, vaut mieux rester chez soi un bon moment: je suis en train de déménager et je ne compte pas voir mes amis avant de partir, juste pour des raisons sanitaires, tout simplement".
Attendre les effets du dé-confinement avant de retrouver une vie sociale: c'est aussi le choix de Laura: "si ça se passe bien et qu'au bout de trois semaines/un mois, on nous dit que les résultats sont bons: alors on commencera peut-être à se dé-confiner un peu plus, commencer à voir un peu plus de gens."
Brunch et câlins
D'autres en revanche sont insouciants voire même inconscients: Jade prévoit de revoir ses amis ce week-end, et les gestes barrières... Très peu pour elle:
"Pour moi, c'est un peu un virus comme les autres donc j'ai pas de peur. Je vais retrouver des amis dimanche, pour un gros brunch. Tout ce qui est distanciation sociale... Moi, ça me fait pas peur de faire des câlins aux gens que je n'ai pas vu depuis longtemps!"
Les rassemblements sont autant d'occasion de propagation du virus. Sur la voie publique ou dans des lieux privés, ils sont limités à dix personnes.