Reportage de Christine Bouillot pour Sud Radio
"La visioconférence ne permet pas à toutes les parties d'assister à l'audience"
Pour le procès de Christian Quesada, on peut parler d'un "huis clos sanitaire". Le champion de l‘émission de TF1 "les 12 coups de Midi" ne sera pas dans la salle d'audience, mais dans sa prison, en visioconférence, afin de répondre aux questions du tribunal. Pas de public non plus, seuls seront présents les trois juges, le Procureur, son avocat et un greffier.
Dans cette affaire, une seule partie civile, la Fondation pour l'Enfance. Son avocate, Maître Céline Astolfe, ne fera pas le déplacement depuis Paris. "Malheureusement, en matière pénale encore aujourd'hui, la visioconférence ne permet pas à toutes les parties d'assister à l'audience explique-t-elle à Christine Bouillot, uniquement au prévenu. Elle ne permet pas aux parties civiles d'assister à l'audience à distance regrette-t-elle. C'est assez problématique".
"C'était possible de renvoyer à plus tard le fond de l'affaire"
Selon elle, "c'était possible de dire on examine aujourd'hui la prolongation ou non de la détention provisoire du prévenu, et de renvoyer à plus tard le fond de l'affaire, ce qui permettait d'avoir un débat dans des conditions qui m'apparaissent à l'évidence plus sereines".
Christian Quesada est accusé d'avoir approché via Facebook des jeunes filles mineures, avec de faux profils, pour obtenir d'elles des photos dénudées voire de leur faire des avances.
Les enquêteurs retrouveront aussi chez lui plusieurs milliers de clichés pédopornographiques. Son avocat n'a pas souhaité répondre à nos questions.
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