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Rapatriement des enfants en Syrie : "La honte a changé de camp !"

Plusieurs ONG et associations demandent au gouvernement de rapatrier urgemment les 200 enfants français et leurs mères détenus dans les camps de Syrie depuis plus de 3 ans. Pour les ONG, ces enfants sont doublement victimes : du choix de leurs parents et de leurs conditions de vie déplorables et insalubres.

Syrie
Plusieurs associations lancent un appel au rapatriement de 200 enfants français et de leurs mères, détenus dans des camps en Syrie. © AFP

Les familles des enfants retenus en Syrie gardent espoir. Adeline Divoux a rencontré pour Sud Radio ces associations, dont notamment le Collectif des Familles Unies.

 

Rapatriement des enfants en Syrie : "Nous continuerons ce combat jusqu'à ce qu'ils soient de retour"

Dans le Collectif des Familles Unies, les familles de ces enfants se battent pour leur rapatriement. "Nous continuerons ce combat jusqu'à ce qu'ils soient de retour" assure Suzanne, dont 4 petits-enfants vivent dans l'un de ces camps syriens. "Nous espérons qu'avec ce nouveau quinquennat ce soit très rapide. Il y a urgence, 5 ans ça a été beaucoup trop long souligne-t-elle. Ces enfants ont déjà perdu 4 ans de leur enfance. Il faut leur rendre et les reconstruire tout de suite".

La sœur et le neveu de Sabrina sont également retenus sur place. Son neveu lui demande régulièrement quand il pourra revenir en France et c'est très dur de ne pas avoir de réponse à lui donner. "Ce sont des enfants, avant tout des victimes qui ne sont coupables de rien" estime-t-elle. "Pour nous c'était une évidence que des enfants et des femmes seraient rapatriés. On n'aurait jamais pensé être dans une telle impasse".

 

"Aujourd'hui la honte a changé de camp"

Pour Sabrina, "aujourd'hui la honte a changé de camp. C'étaient plutôt nos proches qui avaient honte de ce qu'ils avaient pu faire à leurs enfants. Mais aujourd'hui, c'est nous qui avons honte de ne pas avoir de réponse à leur question 'quand-est-ce qu'on rentre'..."

"D'autant que leurs conditions de vie sont déplorables" rappelle Tchérina Jerolon, la responsable du programme conflit, migration et justice à Amnesty International France. "Ils n'ont pas d'accès suffisant à l'eau potable, à la nourriture, à l'éducation, aux soins de santé nécessaires. Ils sont aussi exposés de façon quotidienne à la violence".

Ces organisations signataires espèrent obtenir un rendez-vous au plus vite avec le président de la République Emmanuel Macron.

Aurélie

 

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