Pourquoi une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites, alors que le texte a été voté ?
Réforme des retraites : manifester a un coût
"Nous pensons que rien n’est perdu, sinon nous n’appellerions pas à nouveau à se mobiliser aujourd’hui, confie Nadia Alram, professeur en école élémentaire à Perpignan, déléguée syndicale Unsa Education. La rencontre avec Élisabeth Borne s’est soldée par un échec. Nous employons tous les canaux de communication pour que tous les personnels de l’Éducation Nationale soient à manifester."
Ne pense-t-elle pas que le mouvement va s’essouffler un peu ? "C’est indéniable. En 2023, tous les travailleurs de l’Éducation Nationale souffrent comme tout le monde de l’augmentation des charges fixes. Il faut payer son chauffage, son essence, ses courses. Beaucoup de collègues voudraient être là mais ne le peuvent pas. Sept personnes sur dix rejettent cette réforme. Rallonger de un, deux, trois ans devient compliqué. Mais être gréviste, cela devient compliqué."
🔴 P. Ndiaye a jugé faible la mobilisation des enseignants contre la #ReformeDesRetraites
🗣️N.Alram (@UNSA_officiel) "C'est de la propagande ! Les enseignants souffrent de l'augmentation des prix. Beaucoup voudraient mais ne peuvent pas faire grève !"
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— Sud Radio (@SudRadio) April 6, 2023
"Cette réforme est injuste"
"Nous avons un statut particulier, nous n’avons pas le droit de grève, précise Samuel Gauthier, secrétaire général de la CGT pénitentiaire. Comment exprimer son désaccord ? "Nous avons des leviers, même si on ne peut pas rejoindre les cortèges, hors congés ou repos hebdomadaire. On peut retarder la prise de service en signe de protestation afin que cela remonte à notre direction."
"Nous bénéficions d’un régime particulier, avec un âge de départ à 52 ans, décalé à 54 ans. C’est dû au fait de travailler en horaires atypiques, en service de nuit et avec une population difficile. Pour nous, cette réforme est injuste, et il n’est pas question de prolonger notre durée de travail."
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