Reportage de Grace Leplat pour Sud Radio
"Ne pas prendre le lundi en repos, ouvrir plus tôt le matin, ne pas fermer pendant midi et rester un peu plus tard le soir"
Au milieu de ses piles de jeux de société, de ses peluches de Noël et des cadeaux à emballer, Laurence Bensoussan ne sait plus où donner de la tête avec le click and collect. "Plus rien n'est à sa place, il y a des cartons un peu partout ! explique-t-elle. La prochaine étape est de tout ranger, de tout nettoyer et se remettre en version vente dans le magasin".
Ventes version Covid-19, avec un sens de circulation, pas plus de 3 clients dans son magasin et du gel hydroalcoolique. La petite nouveauté à l’approche de Noël est que les commerçants pourront fermer plus tard et ouvrir le dimanche. "Ce qui va changer ce sont nos jours d'ouverture prévoit-elle. Ne pas prendre le lundi en repos, ouvrir plus tôt le matin, ne pas fermer pendant midi et rester un peu plus tard le soir".
"Il y a des sociétés de jouets qui ont déjà mis la clef sous la porte"
Laurence Bensoussan compte aussi continuer le "click and collect". Pour l'aider, elle peut compter sur son mari, en chômage partiel. Mais ils redoutent des pénuries : "il ne faut pas oublier hélas qu'il y a des sociétés de jouets qui ont déjà mis la clef sous la porte rappelle-t-elle. Il y a des choses qu'on n'aura plus du tout... On espère avoir ce qu'il faut, mais on sent que c'est à flux tendu".
À cause du confinement, les commerçants n’ont pas été livrés. Ils redoutent comme Laurence Bensoussan 10 fois plus de ruptures de stock. Pour le porte-parole de JouéClub, Franck Mathais, "les parents ont tellement envie de faire plaisir à leurs enfants qu'ils veulent absolument trouver les jouets qui sont en tête de liste, parce que ce sont les préférés des préférés des enfants explique-t-il. Il ne faut pas attendre le dernier moment pour acheter ce type de jouets" recommande-t-il.
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