Reportage Sud Radio de Christine Bouillot
Salariée dans un cabinet d'architecture, Celia est venue se confiner chez ses parents. Pas question pour elle de se précipiter. Avantage: elle est en télétravail et compte le rester le temps que la situation s’apaise, "tant que je ne suis pas sûre de recommencer à travailler dans mes bureaux à partir du 11 mai", explique t-elle:
Dans ma société, plusieurs personnes sont parties de Paris pour le confinement. Je pense que je ne serais pas la seule dans mon cas. Après, le télétravail fonctionne assez correctement avec le confinement, donc je pense qu'on restera en télétravail".
Parti en pleine nuit le soir du confinement, Benjamin a quitté la Seine-Saint-Denis pour rejoindre Toulouse, sa ville d’origine. Mais après six semaines de confinement chez papa et maman, ce jeune professeur d'EPS dans un lycée professionnel s’imagine déjà repartir:
"J'avais demandé à mon employeur de me faire une attestation de déplacement. Je vais trouver des solutions. Si faut rouler plus tard le soir, on roulera plus tard le soir. En tout cas je pense que je vais rentrer à Paris avec les mêmes personnes que celles avec qui j'étais descendu pour reprendre ma vie d'avant, tout simplement. Je vais refaire le chemin inverse".
Au delà de 100 kilomètres, les déplacements ne seront possible que pour motifs impérieux: professionnel, familial ou professionnel.