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À Saint-Orens (Haute-Garonne), les retraités s'inquiètent de la hausse de la CSG

Par Benjamin Jeanjean

Prenez la parole sur Sud Radio. Aujourd'hui, Vincent Péchaire était à Saint-Orens en Haute-Garonne, pour y rencontrer des retraités qui appréhendent la promesse d’Emmanuel Macron d’augmenter d’1,7 point la CSG. Contrairement aux salariés, ils n’auront, eux, pas de compensation sous forme de baisse des cotisations sociales.

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C’est l’une des mesures phares du programme économique d’Emmanuel Macron : baisser les cotisations sociales et compenser ce manque à gagner par une hausse de la CSG. Si les salariés peuvent éventuellement s’y retrouver dans l’histoire, ce n’est pas le cas des retraités qui, eux, seront 60% à être impactés. "C’est plus que de la peur, c’est de l’angoisse. Quand on se dit que si ça continue comme ça je ne vais plus pouvoir manger ou me soigner, c’est plus que de la peur. Ils appréhendent fortement ce qu’a dit Macron. Vous avez 1200 euros, vous vous en sortez quasiment pas, et d’un seul coup on vous dit que vous aurez 30€ de moins par mois… C’est plus que de la peur", explique Daniel Pic, délégué CGT des retraités de la Haute-Garonne.

Or, pour de nombreux retraités, la vie est déjà très difficile au quotidien. "Je n’allume pas le chauffage dans les chambres l’hiver, j’attends qu’il gèle vraiment pour le faire. Se soigner est aussi très difficile. Maintenant, quand je veux me soigner, je vais chez les mutuelles, je ne vais plus chez le dentiste à côté qui me demande le double", explique Christiane Régnier, retraitée du textile vivant seule avec 828 euros par mois.

Pour Hubert Dandine, retraité et militant CGT de la Haute-Garonne, "avec Macron, c’est la casse de la Sécurité sociale et des systèmes de retraites qui est en cause".

Réécoutez ici l’intégralité du reportage de Vincent Péchaire à Saint-Orens

 

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