Reportage Sud Radio de Grâce Leplat
Elle y a rencontré l'amour de sa vie, en 1998: Christelle revient dans l'agence matrimoniale où elle est entrée, alors jeune mère célibataire âgée de 28 ans. Dans une agence, selon elle, "on ne peut pas mentir. Il y a cette sécurité, cette assurance de rencontrer des personnes réelles". Dés la deuxième rencontre"Quand je l'ai vu, j'ai commencé à trembler", dit-elle aujourd'hui à propos de Philippe.
"Je me suis dit: j'ai une petite fille. J'ai besoin de quelqu'un de sérieux, qui voudrait construire. Je me suis dit: je me lance".
Après 20 ans de mariage, Christelle et Philippe ont trois enfants.
"J'aimerais bien savoir le nombre de bébés que j'ai fait, par personnes interposées..."
Malgré les applications en ligne, Agnès se rendent compte que le succès des agences ne se dément pas avec les années: un gage de fiabilité:
"C'est normal que les gens essayent internet parce-qu'ils pensent que c'est facile quand on se trouve seul et qu'on veut trouver. Mais au bout d'un moment, quand on se rend compte que c'est pas si facile, on comprend l'utilité d'une agence. C'est vrai qu'on vérifie tout, on demande la carte d'identité, la fiche de paye, un justificatif de situation de famille. Tout est bordé."
L'agence d'Agnès affiche un taux de réussite de 70%.
"Sur les réseaux sociaux, les hommes peuvent mentir sur leur âge, leur situation" - 18 millions de Français sont célibataires: un chiffre qui augmente, alors se développent des sites de rencontre sur internet, mais aussi les agences matrimoniales. Agnès, gérante de cette agence matrimoniale Unicentre, observe une augmentation de ses inscrits d'années en années