Les personnels hospitaliers et les médecins généralistes vont être informés sur la maladie. Une campagne d’information de grande ampleur sur les bons réflexes à avoir va être menée en collaboration avec le conseil national de l’ordre des médecins.Le ministère de la Santé veut aussi souligner l’importance de se surveiller, en particulier sa température – quand on rentre d’une zone où sévit l’épidémie. La ministre de la Santé a précisé hier, jeudi 9 octobre, qu’elle était en contact avec ses homologues américains et espagnols, de même qu’avec les ONG présentes sur le terrain, pour comprendre où sont situées les failles. "C'est une bonne mesure", a dit à 7h15 sur Sud Radio le professeur Marc Gentilini, spécialiste des maladies infectieuses et tropicale, et ancien président de la Croix-Rouge.
Un bâtiment bouclé
Pendant ce temps, la psychose gagne du terrain. Hier, en banlieue parisienne, un bâtiment de la Ddass a été bouclé pendant une heure et demie avec soixante personnes à l’intérieur après le malaise d’un patient, que l'on croyait atteint d’Ebola. Finalement, il n’en était rien. Un périmètre de sécurité a toutefois été mis en place durant l’alerte. La personne qui a fait un malaise est un jeune homme africain, arrivé en France le 1er octobre, qui était auparavant passé par la Guinée.