Et si les gagnants de cette épidémie étaient avant tout les grands laboratoires pharmaceutiques ? Mobilisés pour trouver un remède au coronavirus depuis son apparition, le vaccin qui pourrait voir le jour pourrait devenir un marché juteux.
Derrière l'OMS, le fantôme de Big Pharma ?
Pour l'ancien pharmacien, nous vivons une pandémie qui arrive "bien à propos". "7 milliards de personnes à vacciner, c'est un pactole inimaginable !", remarque-t-il, tout en déplorant que "l'on fait tout pour vous l'amener sur un plateau". Pour Serge Rader, ces "fausses données" qui s'accumulent créent "cette panique généralisée". Mais d'où vient-elle ? De Big Pharma. Par quel biais ? L'OMS, si on écoute l'ancien pharmacien. "On parle de corruption, des hommes de Big Pharma dans toutes les institutions mais à l'OMS c'est fantastique", raconte-t-il.
Parmi ces agents du lobby pharmaceutique, Serge Rader cite "Neil Ferguson, un conseiller, qui avait déjà été dans le coup de la fausse pandémie H1N1 en 2009", rappelle l'ex-pharmacien. "Il a manipulé les chiffres, prévoyant 500.000 morts en Angleterre", se souvient-il. En France, c'est un autre interlocuteur, "Monsieur Salomon, qui tel un croque-mort, tous les soirs annonce les derniers chiffres catastrophiques". Selon Serge Rader, par ces annonces, "on crée volontairement une panique".
Un taux de mortalité inférieur à 2008
Cette panique n'aurait pas forcément lieu d'être pour l'ancien pharmacien. "Quand j'analyse les chiffres de la mortalité, on en a un peu plus que l'année dernière à la même époque, mais on en a moins qu'en 2008", affirme-t-il. Une peur "amenée dans le mental des gens pour que le moment venu on accepte le vaccin salvateur, alors qu'on a des traitements qui ont déjà montré leur efficacité", estime Serge Rader qui tient pour exemple, "le traitement de monsieur Raoult à Marseille".
Mais selon lui, "un traitement à 5,19 euros la boîte, ça n'intéresse pas Big Pharma" qui "préfère les médicaments qui sont en test, comme le Kaletra à 186 euros ou le Remdesivir", bien plus chers. "Ou mieux, un traitement à 600-700 euros le traitement", ajoute-t-il. Pour l'ancien pharmacien, ce vent de panique n'a pas lieu d'être, "alors qu'on n'est pas foutu de se procurer des masques protecteurs".
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