En France, il n’existe que trois vaccins obligatoires, qui sont ceux contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP). Mercredi 8 février, le Conseil d’Etat a décidé que les vaccins obligatoires n’avaient plus à être associés à d’autres, eux, ne l’étant pas. L’institution explique ainsi que “La loi, qui n’impose que trois obligations de vaccination, implique nécessairement qu’il soit possible de s’y conformer en usant de vaccins qui ne contiennent que ces trois vaccinations”.
Il faut savoir que, depuis 2008, les vaccins DTP ne se trouvent plus tels quels en laboratoires pharmaceutiques. En effet, ils sont toujours vendus en association avec des vaccins non-obligatoires, mais “fortement recommandés”, comme celui contre l’hépatite par exemple. De plus, cela augmente forcément le prix des vaccins car ils sont couplés à des traitement souvent plus chers que les trois vaccins de base.
Ce changement est lié à une demande déposée par 2 300 plaignants qui exigeaient cette réforme. De plus, le président de l'Institut pour la protection de la santé naturelle avait également lancé une pétition afin de prévenir et de préserver la population des dangers de la vaccination. Toutefois, les preuves apportées quant aux risques liées aux vaccins n’étaient pas suffisantes pour le Conseil d’Etat qui a statué qu’”aucun élément sérieux n'est apporté sur l'existence d'un risque d'atteinte à l'intégrité de la personne et de mise en danger d'autrui”.