Dans les années 1980, Saint-Tropez devient le lieu le plus prisé de la Côte d’Azur. La "Jet-set" du monde entier vient y dépenser son argent pendant les vacances, et faire construire des villas ultra-luxueuses sur des terrains en bord de mer, théoriquement protégés par la loi littoral.Parmi eux, Benno Feingold, un producteur parisien et propriétaire de boîtes de nuit, investit dans une parcelle en 1987. Une clairière isolée au milieu d'un bois de 3 hectares, à 400 mètres de la mer. Théoriquement, le terrain est constructible. Pourtant, Benno Feingold n'a jamais obtenu de permis.Il décide alors d’enquêter sur les raisons de ces refus qu’il ne peut expliquer que par la corruption, à l’heure où les villas fleurissent sur toutes les autres parcelles de Saint-Tropez.
Une instruction est en cours au TGI de Draguignan
Aujourd'hui, il affirme détenir une lettre qu'il a transmise à la Justice, et qui semble sceller ce pacte de corruption entre des élus du Var et les grosses fortunes. Les soupçons porteraient notamment sur la modification du Plan d'occupation des sols (POS), censé réguler toutes les constructions de la ville et définir les zones constructibles.Près de 30 ans plus tard, Benno Feingold a décidé de porter plainte. Il attend désormais que cette affaire se poursuive devant les tribunaux. Une instruction est en cours au tribunal de grande instance de Draguignan.