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Spécial intempéries : noyades en série et villages dévastés

Noyades dans l’Hérault, intempéries dans le Gard… Gilles D’Ettore, maire d’Agde (Hérault), et Théos Granchi, maire de Bernis dans le Gard, étaient les invités de Patrick Roger le 16 septembre dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10. 

Noyades : les pompiers ont tout de même sauvé trois personnes

Dans le Gard et le Languedoc, le bilan des intempéries est dramatique. On décompte neuf noyés dans l’Aude, l’Hérault et les Bouches-du-Rhône, emportés par une forte houle. À Agde et aux environs, trois personnes ont trouvé la mort. "Avec ce temps, l’eau est chaude et c’est un piège qui est tendu, avec une forte houle, décrypte Gilles D’Ettore, maire d’Agde (Hérault). En plus, le temps était plutôt clément sur le littoral."

"Malheureusement, les gens n’ont pas entendu les consignes de sécurité interdisant la baignade et se sont fait emporter par des courants sous-marins, explique le maire. Les nageurs luttent pour rejoindre le bord et se noient. C’est invisible. Par contre, il y avait des vagues. La police municipale a patrouillé et les pompiers ont tout de même sauvé trois personnes. Hélas, une personne est décédée sur notre commune. Les cinq décès sont des personnes entre 70 et 76 ans, des touristes tombés dans ce piège. Lorsque la mer est démontée, on peut l’admirer mais il ne faut pas aller l’affronter. En 2013, nous avions déjà eu une dizaine de morts."

Intempéries dans le Gard, l’heure des premiers bilans

Le village de Théos Granchi, maire de Bernis, dans le Gard, a été touché par les pluies diluviennes. "Chez nous, heureusement, il n’y a pas eu de victimes sur la commune. Le bilan est essentiellement matériel, entre la voirie, certains bâtiments communs, les habitations, les entreprises qui ont eu de l’eau. On découvre petit à petit les dégâts car il y a des endroits où l’on ne pouvait pas se rendre."

"Le chiffrage est à venir, explique le maire de Bernis. On va faire le tour de façon à évaluer le coût des dégâts et la rapidité avec laquelle reprendre les premiers travaux. Pour l’eau potable, la station de pompage n’est pas arrêtée, il n’y a pas de souci. Les trois voies impraticables jusqu’à hier le sont maintenant."

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