La présidente et productrice de la société Miss France, Alexia Laroche-Joubert était l'invitée de Sud Radio pour évoquer la possibilité de voir des transsexuels dans le concours.
Celle qui a pris les reines de Miss France évoque le concours avec un large sourire. "C'est le plus gros show de la télévision française. Quand vous êtes producteur, c'est un kiff". Alexia Laroche-Joubert veut faire évoluer cette émission, parfois jugée rétrograde mais pourtant toujours autant appréciée par les Français et les Françaises.
Élisabeth Moreno, la ministre de la diversité avait ouvert la porte à la possibilité de voir des transsexuels concourir. "Pourquoi pas ?" avait-elle expliqué. "Miss France creuse des stéréotypes de genre qui n'ont plus lieu d'être aujourd'hui. Nous devons réadapter le concours à la femme moderne française"
"Des transsexuels à Miss France ? Aucun soucis"
Interrogée sur Sud Radio, Alexia Laroche-Joubert est allée dans le sens de la ministre avec simplement une condition. "Ce qu'on a toujours dit - lisez bien le règlement - c'est qu'on demande à ce que l'identité civile soit féminine. Donc, il n'y a pas de problème si un transsexuel, avec une carte d'identité de sexe féminin, veut participer à Miss France. Il n'y a aucun soucis. Aucun soucis !", révèle-t-elle au micro de Sud Radio.
Alors, dans cette esprit de modernité, peut-on voir à court terme d'autres aménagements concernant la chirurgie esthétique par exemple ? Alexia Laroche-Joubert explique qu'elle n'est pas fermée à une évolution du concours mais ne veut pas prendre des mesures seules.
"J'ai pris la société il y a quelques mois donc je suis en pleine réflexion, dit-elle. Il faut dissocier la société qui produit le programme et qui possède la marque, des comités régionaux qui font les élections. Ce sont deux entités différentes. Donc on va réunir les comités. Mais j'ai fait surtout un exercice très intéressant : j'ai appelé 25 Miss France. Ça a duré une heure à chaque fois dans le but de comprendre ce qu'est véritablement Miss France. J'aimerais travaillé autour d'un collège de réflexion sur le règlement mais avec une réflexion qui est commune".
"Car, par exemple, quand je leur ai demandé pourquoi elles n'ont pas d'enfants, les 25 Miss France me disent que ce n'était pas possible. En revanche, il y a sûrement des aménagements à faire, oui".
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