Reportage Sud Radio de Clément Bargain
Des policiers agressés physiquement, des messages anti-flic scandés dans les manifestation: des actes pas assez sévèrement punis par la justice pour Grégory Joron, secrétaire national Unité SGP Police Force ouvrière: "des gens appellent au suicide, l'écrivent, le scandent, et ne sont pas condamnés... Quand on voit des agresseurs faiblement condamnés, ça pose question !"
Ces dernières semaines, un gilet jaune a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour un message anti-flic accroché sur sa camionnette. Un autre à huit mois de sursis pour avoir scandé "suicidez-vous" lors de l’acte 23. Des sanctions pas assez fortes pour Fabien Vanhemelryck, secrétaire général d’Alliance Police: "On souhaite des peines planchers, et que ça soit vraiment de la prison ferme. Si vous passez temps à faire de la prévention sans vraie répression, vous n'y arriverez jamais !"
"Des accusations de laxisme totalement infondées"
Mais du côté de l’union syndicale de la magistrature, ces critiques ont du mal à passer. Jacky Coulon est secrétaire général de l’USM: "Ces accusations de laxisme sont totalement infondées. Il n'y a jamais eu autant de peines d'emprisonnement qu'actuellement, et la sévérité de la justice s’accroît de mois en mois. Une décision peut être critiquée par la voie de l'appel, pas par la voie de la manifestation."
Et pourtant, la mobilisation du 2 octobre s’annonce historique. Toutes les organisations syndicales de la police nationale défileront main dans la main.