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Un an après le premier confinement, "Je me suis transformée en guerrière"

Un an après le premier confinement, quel bilan tirer des changements dus à la crise sanitaire ? Christine, commerciale pour la biscuiterie Vital-Aîné (basée à Martres-Tolosane), était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 17 mars. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

santé mentale
Il y a tout juste deux ans, Emmanuel Macron annonçait le premier confinement national. (Franck Fife / AFP)

"La première fois que je mettais un masque"

Quels souvenirs garde-t-elle de ce jour là ?  "J’ai un souvenir très précis : c’était la première fois que je mettais un masque. Je devais rentrer dans un grand Leclerc, puisque je visite les supermarchés dès 5 heures du matin, se souvient Christine, commerciale pour la biscuiterie Vital-Aîné, située à Martres-Tolosane. Je me suis retrouvée aux toilettes, à mettre ce masque devant un miroir."

"J’ai pris la photo, je voulais me souvenir du jour, se rappelle-t-elle. Depuis un an, on prend la température et on la note, les commerciaux passent au service de sécurité. C’est extrêmement sérieux. Mon compagnon m’avait récupéré un masque, et m’avait donné cela comme s’il m’avait donné un trophée. J’avais écouté qu’on pouvait le laisser 4 heures au soleil pour le désinfecter. On était dans ce manque. Et avec le masque et le gel, je suis passée au travers pendant un an alors que je côtoie beaucoup de monde."

"Je me suis transformée en guerrière"

A-t-elle eu peur ? "Je me suis transformée en guerrière. Après, on suit le mouvement. Cela a dû être plus dur pour les personnes âgées que pour nous. Moi, je mangeais un bonbon à la menthe forte sans sucre avant d’entrer dans le premier magasin, en me disant que cela allait repousser le virus. N’importe quoi pourvu que j’y aille !"

Qu’est ce qui a changé en un an de pandémie ? "Il n’y a pas de restaurants, on mange froid dans sa voiture. Du coup, j’ai rencontré André Bercoff ! Je ne mange plus seule dans ma voiture. Dès 5 h du matin, j’écoute Sud Radio. Il faut travailler et traverser cela." Attend-elle la vaccination ? "Oui, avec impatience, j’ai besoin de me sentir protégée. Il faut quand même faire confiance, on ne peut pas s’arrêter là, il faut aller de l’avant. Je trouve que les gens sont prudents. Et puis il y a eu du bon : j’ai deux grandes filles qui ne savaient pas cuisiner, elles sont devenues de véritables cordons bleus ! Il y a de bonnes choses qui vont rester, comme les liens de la famille."

 

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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