C’est un traitement très prometteur pour combattre le cancer du poumon. Développé par une start-up de la Biotech nantaise, le vaccin Tedopi a permis de diminuer de 41% le risque de décès des patients atteints de cancer du poumon avancé ou métastatique.
Un vaccin thérapeutique contre le cancer
"C’est un vaccin thérapeutique. Nous ne sommes pas là pour prévenir le cancer, précise Nicolas Poirier, directeur général d’OSE Immunotherapeutics. C’est un traitement qui s’adresse aux personnes qui sont déjà malades, qui souffrent d’un cancer du poumon avancé, métastatique. Les résultats que nous venons de publier sont sur des malades en rechute, qui ne répondent pas aux traitements initiaux : chimiothérapie ou immunothérapie."
Comment cela fonctionne-t-il ? "Comme toute vaccination : on vient réveiller le système immunitaire, le rééduquer. Pas à reconnaître des portions de cellules infectées par un virus mais des portions de tumeurs. On éduque notre système immunitaire, les fameux globules blancs, nos lymphocytes. Ils vont être capables d’éliminer ces cellules cancéreuses."
🔴 Un "#vaccin thérapeutique" contre les cancers du poumon ?
🗣️Nicolas Poirier : "Ce n'est pas du tout la même problématique que le #COVID19. Ne parlons même pas de vaccination, mais d’un traitement"
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— Sud Radio (@SudRadio) September 13, 2023
Une meilleure qualité de vie pour les patients
Cela permet-il de venir à bout de la maladie ? "Malheureusement, le cancer du poumon est encore très mortel, comme de nombreux cancers métastatiques, explique Nicolas Poirier, directeur général d’OSE Immunotherapeutics. À un stade très avancé, la médecine ne sait pas les guérir. Lorsque les patients rechutent, ne répondent plus à aucun traitement, les médecins continuent d'utiliser la chimiothérapie."
"Cette étude vient de montrer que l’on peut utiliser la vaccination à la place, et non en plus. On aura une survie prolongée, plus de patients vivants à un an avec trois fois moins d’effets secondaires. Les patients gagnent du temps avec une meilleure qualité de vie, et sont plus efficaces pour affronter la maladie." Il va falloir désormais lancer une nouvelle étude sur trois ans en 2024 pour confirmer ces résultats auprès de plus de patients.
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