Suite à la recrudescence de cancers pédiatriques recensés au CHU de Poitiers, une association a demandé à faire des analyses d’urines et de cheveux des enfants malades. Dans le Petit Matin sur Sud Radio, Benjamin Glaise recevait Franck Rinchet-Girollet, Co-Président de l’association Avenir Santé Environnement. Il y a cinq mois, des prélèvements de cheveux et d’urine ont été réalisés sur 72 enfants, en Charente-Maritime. Ces derniers résident dans une zone d’agriculture intensive. Les résultats de cette étude viennent d’être dévoilés.
Pourquoi avoir demandé ces prélèvements sur des enfants ?
Si cette enquête a été diligentée, c’est avant tout pour faire la lumière sur les 15 cas de cancers pédiatriques qui ont été recensés dans la région depuis 2008. Selon Santé Avenir Environnement, ces cancers étaient à l’origine de deux décès sur le territoire. L’association dénonce un "cocktail délétère pour la santé" et souhaite qu’une étude soit menée à l'échelle du pays tout entier.
Des néonicotinoïdes "interdits depuis 2013 et 2018" et qui peuvent avoir un impact sur le développement neurologique de l’enfant ont été retrouvés chez 11 mineurs.
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