L'homme s'est finalement exprimé face à la SAT (Section anti-terroriste) de la Brigade criminelle afin de justifier son acte perpétré au Musée du Louvre. Le jeune Egyptien aurait eu pour premier objectif de taguer des oeuvres d'art dans le musée dans le but de protester contre l'intervention française en Syrie. L'homme dit de lui être un amoureux de la paix. Il aurait acheté ses deux machettes au sein d'une armurerie de Paris, dans l'unique but de se défendre.
Toutefois, les autorités ont trouvé des tweets montrant un certain intérêt et une grande admiration pour les mouvements djihadistes sur un compte Twitter qui semble lui appartenir.
Lundi, au cours de sa troisième audition, l'assaillant placé en garde à vue à l'hôpital depuis samedi soir a finalement "développé sa première version des faits". L'homme de 29 ans a seulement eu le temps de livrer son identité aux autorités avant que son état de santé ne se dégrade, suite aux tirs de riposte qu'il avait reçu des militaires de jour de son attaque.
Enfermé dans une chambre hautement sécurisée à l’Hôpital européen Georges-Pompidou, Abdallah el-Hamahmy a affirmé avoir visé le tourisme français ainsi que l'économie du pays de manière générale. La police affirme que l'Egyptien avait été surpris à déambuler parmi un groupe de touristes en visite sur le parvis du Louvre dans la matinée du 29 janvier. Ce sont les caméras de vidéosurveillance qui ont permis de connaître cet élément de l'enquête.
Mardi 7 février, dans la soirée, le jeune homme blessé à l'abdomen s'est vu dispensé de sa garde à vue en raison de son état de santé désormais déterminé comme grave : "La garde à vue a été levée en début de soirée en raison de l’incompatibilité de la poursuite de cette mesure avec l’état de santé du mis en cause.".
La justice attend désormais que l'assaillant se rétablisse, afin d'être mis en examen. "Il sera vu par le juge d’instruction" et éventuellement placé en détention provisoire par un autre magistrat.