La région Occitanie a décidé de passer à la vitesse supérieure pour demander au gouvernement de tenir ses promesses. Ce mercredi 4 octobre, la région lance en effet une grande mobilisation à laquelle participent des élus de tous bords politiques mais aussi des chefs d’entreprises de la région. C’est notamment le cas de Michel Sarran, chef étoilé et jury de l’émission Top Chef.
"Ça ferait un bien fou"
"Pour moi, c’est une ineptie qu’une ville comme Toulouse, quatrième ville de France, ne bénéficie pas du TGV. Je trouve que c’est paralysant. On le voit bien : ça va à Bordeaux, ça va à Lyon, ça va à Marseille… Nous, on reste les irréductibles. J’ai beaucoup de mal à comprendre. En tant que restaurateur je le constate : on a des personnes qui viennent de destinations lointaines (de Belgique, entre autres), on a beaucoup de Parisiens… Et je sais que ça ferait un bien fou, ça permettrait de créer un flux supplémentaire nécessaire à l’économie toulousaine", déclare-t-il au micro de Sud Radio.
Alors qu’une pétition est en ligne sur le site de la région Occitanie, ce projet est soutenu par Carole Delga (présidente de la région Occitanie), Jean-Louis Chauzy (président du Conseil économique, social et environnemental d'Occitanie), Alain Rousset (président de la région Nouvelle Aquitaine), Jean-Luc Moudenc (maire de Toulouse), Alain Juppé (maire de Bordeaux), Alain Di Crescenso (président de la CCI Occitanie) ou encore Olivier Sadran (PDG de Newrest et du Toulouse Football Club).
Propos recueillis par Christine Bouillot