Reportage à Marseille de Lionel Maillet pour Sud Radio
Vaccidrive : "Il y a moins d'intermédiaires et on n'est pas dans la foule"
Ce vaccidrive est installé sur le parking d'un supermarché à Marseille. Un arrêt d’à peine quelques minutes permet à Nathalie de recevoir sa 3e dose sans sortir de son 4x4. "Il y a moins d'intermédiaires et on n'est pas dans la foule", apprécie-t-elle. Pratique et rapide pour elle qui devait agir vite, sous peine de perdre son pass vaccinal. Elle fait partie des retardataires alertés par un mail de l’assurance maladie que leur 2e dose remonte à plus de 4 mois.
"La sécurité sociale leur envoie des informations leur demandant de faire leur troisième dose parce que leur pass vaccinal arrive à terme", confirme Nadine Porturo, qui voit arriver de plus en plus de retardataires. "On sent qu'il y a quand même des inquiétudes, des craintes".
"On a voulu leur faciliter l'accès à la vaccination"
Dans le 14e arrondissement de Marseille où moins d’un habitant sur 2 est vacciné, beaucoup risquent de perdre leur pass vaccinal le 15 février. "C'est une autre approche parce qu'ici on est sur une population qui aime quand tout est à proximité, explique le docteur Cécile Amadio, qui gère le vaccidrive. Avoir le moins de trajets à faire parce que souvent, il n'y a qu'un véhicule par famille. On a voulu leur faciliter l'accès à la vaccination".
L’avantage est aussi de pouvoir venir sans rendez-vous, souligne Marie-Charlotte Ferréol, chargée de communication pour les laboratoires Synlab. "On s'est rendu compte qu'il y avait une fracture numérique sur ce territoire, donc on est aussi ouverts aux sans rendez-vous".
C’est le samedi que l’affluence sera la plus grande dans ce centre, qui peut vacciner jusqu’à 200 personnes par jour.
Aurélie
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