"Ils n’arrivent pas à se procurer les flacons"
La vaccination à domicile a en principe démarré il y a deux semaines de cela. "En fait, cela commence tout juste, vu que les quelques collègues qui ont essayé d’organiser la vaccination à domicile nous font remonter qu’ils n’arrivent pas à se procurer les flacons, explique Catherine Kirnidis, présidente du Syndicat National des Infirmières et Infirmiers Libéraux (premier syndicat infirmier libéral en France). Les dotations ne sont pas encore complètement disponibles."
"Cela devait commencer le 29 mars, on va dire que c’était la mise en route. On se rend compte que c’est quand même compliqué, avec douze doses par flacons. Les pharmaciens nous les fournissent, les infirmiers s’inscrivent sur une plate-forme pour recevoir les doses hebdomadaires. Ensuite, nous avons un temps limité pour administrer les doses, uniquement de l’AstraZeneca."
"Six heures pour vacciner"
"La stratégie qui semble se dessiner est que d’autres vaccins seront réservés pour la médecine de ville avec une utilisation plus simple, comme le Johnson&Johnson, détaille Catherine Kirnidis. Tous les professionnels de santé, pharmaciens, médecins et infirmières, voudraient pouvoir vacciner avec du Pfizer ou du Moderna. La conservation des vaccins avant utilisation se fait en officine, dans les réfrigérateurs des pharmaciens."
"À partir du moment où l’on a entamé le flacon, nous avons six heures, précise la présidente du Syndicat National des Infirmières et Infirmiers Libéraux. Il faut donc organiser la tournée en amont. La difficulté est aussi de pouvoir trouver onze personnes tout de suite à vacciner dans la matinée. Il va sans doute y avoir une mutualisation entre confrères pour optimiser l’utilisation des flacons."
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