Reportage Sud Radio de Grâce Leplat
Depuis samedi, Marie est vaccinée. Elle travaille dans le médico-social et c’était nécessaire selon elle: "Tout s'est bien passé, c'était super bien organisé. Par contre, j'ai découvert que j'avais été vacciné avec le lot qui a été suspendu. J'aurais aimé qu'ils me le disent avant." Inquiète, elle aurait voulu un autre vaccin et la suspension en France ne la rassure pas. "C'est vrai que je me pose des questions sur la deuxième partie de la vaccination, donc on verra." Elle n’hésitera pas à annuler sa seconde dose si les doutes persistent… Pourtant elle n’a pas eu d’effets secondaires contrairement à Jérôme:
"J'ai commencé à avoir des frissons, des courbatures, mal aux mollets. C'était les mêmes effets que j'ai connu il y a un an avec le covid. Pour ma part je n'ai pas fait de signalement. Pour moi c'était presque nécessaire, cela montrait que le vaccin s'activait dans mon corps." - Jérôme
Il a 39 ans et n’a pas de comorbidités. Pourtant, il est allé en réanimation à cause du covid. Alors aujourd’hui Jérôme dénonce une campagne de désinformation, comme Michel, bientôt 70 ans: fraichement vacciné, lui attend avec impatience sa deuxième dose. "J'ai pris rendez-vous au plus tôt, c'est à dire le 17 mai. Petit clin d'oeil: c'était l'anniversaire de mon père, qui maintenant nous regarde du haut des cieux." Michel a une crainte: que la campagne de vaccination prenne du retard et qu’il attende encore longtemps avant que la vie ne reprenne.
"Quand j'ai vu que d'autres pays le suspendaient, j'ai eu quelques petites peurs..."
Marie a reçu le vaccin Astra Zeneca samedi: "Je me pose des questions sur la deuxième partie de la vaccination, on est dans le doute avec tout ce qu'on entend et tout ce qu'on voit."