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Valérie Gomez-Bassac : "il ne s’agit pas de restreindre les libertés de tous"

Valérie Gomez-Bassac, députée LREM (Var) et Michel Larive, député de La France Insoumise (Ariège), se sont opposés sur le sujet du pass sanitaire lors de l'émission "Les vraies voix", le 21 juillet 2021 sur Sud Radio.

Valérie Gomez-Bassac, invitée de Jean-Marie Bordry dans "Les vraies voix" sur Sud Radio. © AFP

L'obligation pour les visiteurs dans les hôpitaux et maisons de retraite de présenter un pass sanitaire a été retoquée lors de la première lecture du projet de loi sur le pass sanitaire à l’Assemblée nationale le 22 juillet 2021.

 

Valérie Gomez-Bassac : "en l’état actuel, on ne peut pas imposer le vaccin à tout le monde"

"Je ne pense pas qu’il y ait un recul de notre majorité, au contraire, on est tous pour le pass sanitaire. J’entends parler de vaccination obligatoire. La vaccination n’est pas obligatoire, il y a toujours la possibilité de recours au test, il faut donc éviter les fausses informations. En l’état actuel en tout cas, on ne peut pas imposer le vaccin à tout le monde. Le test PCR de moins de 48 heures garantit quand même que vous avez été négatif à ce moment-là. Il ne s’agit pas de restreindre les libertés de tous mais, au contraire, de permettre aux libertés de chacun de s’exercer", a commenté Valérie Gomez-Bassac.

 


 

Ce projet de loi prévoit également que l’on ne soit pas obligé de porter le masque dans les lieux dont l’accès est soumis au pass sanitaire, a confirmé Valérie Gomez-Bassac. "D’une manière générale, les personnes vaccinées pourront retirer le masque. Mais les préfets pourront prendre des dispositions inverses. C’est notamment le cas dans le Var, mon département."

Michel Larive : "c’est une rupture de notre contrat social"

Autre invité des "Vraies voix" ce 22 juillet 2021, Michel Larive, député de La France Insoumise (Ariège). Pour lui, la mise en place du pass sanitaire constitue une rupture démocratique. "Ce n’est pas une lutte contre le vaccin, c’est une lutte pour la démocratie. Une lutte pour qu’il n’y ait pas de rupture, de césure démocratique. En l’occurrence, c’est une avancée mais ce n’est pas une victoire."

 


 

"Un restaurateur m’a dit : 'Monsieur le député, vais-je être devoir obliger mes salariés à se vacciner ? Comme je peux faire ça ? Comment puis-je contrôler l’identité des gens qui sont assis pour manger ?' La lutte contre ce virus a engendré une rupture démocratique, c’est de l’amateurisme au plus haut degré. Comprenez que ce virus prend le TGV mais pas le TER. J’ai rencontré des gendarmes qui m’ont dit : 'pour nos amis pompiers le vaccin sera obligatoire, mais pas pour nous'. On a un phénomène discriminatoire qui s’installe, je trouve que c’est une rupture de notre contrat social", a poursuivi Michel Larive.

 

 

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