La citoyenneté, le volontariat, l'entraide : des mots qui parlent à Zoé, 16 ans, et qui l'incitent il y a quelques mois à participer à cette première édition du SNU. L'adolescente des Hautes-Pyrénées, qui aimerait devenir un jour pompier volontaire, va passer deux semaines en Loire-Atlantique.
"Pouvoir voyager, apprendre d'autres cultures... Moi qui suis du Sud, j'ai pas la même culture qu'en Loire-Atlantique. Même les accents, c'est pas du tout pareil ! Du coup, ça nous ouvre au monde"
Formation aux premiers secours, au Code de la route, activités sportives... Ni une colonie de vacances, ni un nouveau service militaire prévient le ministère. Mais des règles : réveil à 7 heures, Marseillaise à 8 heures, extinction des feux à 22h30. "Un peu comme à l'internat, ça me change pas trop. On se réveille à la même heure le matin, ça nous cadre un petit peu."
Quelques précurseurs cette année, en attendant la généralisation en 2021
En seconde professionnelle boulangerie-pâtisserie, Zoé va représenter son département. La jeune femme a été choisie par l'inspection académique. "C'était une grosse sélection, apparemment. Donc savoir qu'elle est l'ambassadrice du 65, on se dit : c'est magique ! Je suis contente qu'elle puisse vivre ça", confie sa mère Anne-Hélène. L'année prochaine, près de 40 000 jeunes volontaires pourront aussi y participer avant que le Service national universel ne devienne obligatoire en 2021.