Élisabeth Lévy a regardé l'émission "Zone Interdite" sur M6 et nous parle du reportage sur l’islam radical et la lutte que l’Etat mène contre lui.
"C'était un déluge numérique avec plus de 22.000 tweets à 23h. M6 diffusait donc un document effrayant sur le séparatisme concret. Tous les gauchistes qui nient le réel devraient le voir".
"Dans un quartier de Roubaix, les jilbebs sont l’uniforme féminin et les librairies sont exclusivement islamiques. On y vend un guide conjugal expliquant que la bonne musulmane ne doit pas énerver son mari. Sinon quoi ? On ne le sait pas. Un restaurant propose même des box fermés pour que les femmes puissent dîner sans voile et sans regards masculins".
"Le plus inquiétant c'est conquête des jeunes esprits. Un activiste l’avoue: "notre priorité, c’est l’éducation". À Roubaix, une association de prétendu soutien scolaire endoctrine avec la bienveillance de la mairie. Dans certaines écoles, les gosses sont soumis à une stricte non-mixité, parce qu’il faut leur inculquer nos valeurs".
"On y voit aussi des poupées/peluches/images d’enfants sans visage car c'est l'interdiction de reproduire la création divine. C'est peut-être le symbole le plus fort, car le visage, pour nous, c’est la rencontre avec l’altérité".
"À l’université de Bobigny, une jeune fille montre un endroit secret où prier tranquillement. Une étudiante en droit refuse d’enlever son voile malgré son désir d’être avocate. Elle envisage de partir dans un pays plus ouvert. Pas sûr qu’elle manquera à la France".
Heureusement, ces phénomènes diffusés dans Zone Interdite sont très minoritaires
"C’est ce qu’affirme d’emblée le commentaire. Il y aurait seulement 90.000 fondamentalistes en France. Oui mais dans certains endroits perdus de la République, c’est 100%. Quels adultes deviendront des mômes élevés dans un ghetto mental volontaire. La frontière islam/islamisme est moins étanche qu’on ne le voudrait. Beaucoup de jeunes musulmans que vous diriez modérés sont séduits par la chaleur communautaire et plus encore par le discours victimaire : "L’Etat nous traque. Ils ne nous aiment pas". Même sans être observants, ils se séparent mentalement de la société".
"La journaliste interroge le directeur d’une école hors-contrat marseillaise (qui abrite en plus une école clandestine) sur la séparation des sexes. "Ce n’est pas la règle de vie en France, on n’est pas séparés" interroge la journaliste. La réponse est cinglante : "Ce n’est pas la règle actuelle".
"Pendant que nous tergiversons empêtrés dans notre souci du droit et notre peur d’être racistes, les islamistes, eux, savent ce qu’ils veulent"
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