Une décision de la DNACG rétrograde en Fédérale 1 les clubs de rugby de Biarritz, Bourgoin, et Narbonne pour raisons financières. Les trois clubs ont fait appel, ils avaient dix jours pour cela. Est-ce qu'il faut avoir un petit peur pour Biarritz, Bourgoin et Narbonne ? Aubin Huebert : On l'avait entendu pour Bourgoin, après sont venus se rajouter Narbonne et Biarritz. C'est un peu inquiétant pour le rugby français. Qu'est-ce qu'il faut déduire de la gestion des clubs de rugby français, qu'elle n'est pas bonne ? C'est très difficile d'arriver à l'équilibre. Que ce soit en Pro D2 ou en Top 14, les salaires ont eu une hausse énorme à tous les niveaux. Je crois aussi que tous les clubs n'ont pas la possibilité d'avoir des finances comme les grands clubs qui sont actuellement en haut du Top 14. On a jeté un signe très fort par ces trois clubs : les finances sont importantes dans le rugby professionnel. Soit les clubs arrivent à décrocher des partenaires ou alors comme la fait le BO pendant pas mal d'années, avoir un Serge Kampf qui les aidaient. Mais le jour où ces gens-là ne sont plus là - on a une pensée pour Serge Kampf qui nous a quittés - je crois que c'est difficile de vivre uniquement sur un seul, je dirai , "argentier" ou partenaire qui finance tout le club.
A. Hueber : "On a jeté un signe fort en rétrogradant ces trois clubs"
Par Mathilde Régis
Pour Aubin Hueber, consultant rugby pour Sud Radio, rétrograder en fédérale 1 les clubs de Bourgoin, Narbonne et Biarritz pour raisons financières est "inquiétant pour le rugby français". Il évoquait ce soir cette situation avec Jean-Louis Verger dans l'émission Sud Radio Sports.