"On a tout de suite pris conscience de l'ampleur de ce que l'on a fait, mais il faut vite se remettre en selle parce qu'il y a encore le championnat à jouer et quelque chose de magnifique à faire" à indiqué l'avant rouge et noir au micro de Sud Radio. Un victoire que l'équipe a tout de même dignement fêtée : "On a eu une belle journée organisée hier avec nos supporters qui sont extraordinaires. Mais aujourd'hui on se remobilise pour finir dans les deux premiers du top 14 pour aller au bout et remporter le Brennus. Ce lundi la chose qui prédomine c'est de garder le bouclier."
"On avait les noms de Bakkies, Carl et Ali sur notre col pendant la finale"
Si le pilier de Toulon insiste sur le fait de rester concentré sur le Top 14, c'est aussi parce que cette année, trois illustres joueurs vont quitter le club en fin de saison. C'est le cas de Carl Hayman, Bakkies Botha et Ali Williams. Une situation qui motive encore plus le groupe : "On sait que des joueurs partent, mais on a déjà vécu ça pour Jonny Wilkinson l'an dernier. On se doit d’offrir de belles sorties à ces joueurs qui donnent tout pour toujours gagner. On avait d'ailleurs leurs noms sur le col des maillots pendant le match" confesse-t-il. Ces glorieux anciens sont d'ailleurs à l'origine de la force du RCT pour Alexandre Menini : "Ces joueurs d’expérience aident à gagner les finales, parce qu'ils ont toujours un mot ou un geste qui te remet dans le bon sens."
"On n'est pas des mercenaires"
Dominateur, le nouvel ogre du rugby français et européen reste toujours qualifié de club de "mercenaires" à cause de ses nombreuses stars. Un qualificatif que Menini bat en brèche : " On est pas un groupe de mercenaires. Quand je suis arrivé, c'est la première chose que l'on m'a dit. Mais à l’intérieur du groupe c'est une histoire magnifique avec des joueurs incroyables. Tout le monde se bat et joue les uns pour les autres. A Toulon, on côtoie plusieurs cultures rugbystiques mais avec toujours la culture de la gagne que tout le monde partage."