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Cedric Heymans : "Une préparation c'est violent et exigeant"

Par Justin Boche

L'ancien ailier international était l'invité de Rugby & Cie pour nous parler de la préparation qu'est en train de vivre le XV de France. Un mise en forme qu'il a lui-même vécue avant les coupes du monde 2007 et 2011."Les organismes souffrent énormément, mais c’est aussi là que les groupes se forment, dans la douleur […]

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L'ancien ailier international était l'invité de Rugby & Cie pour nous parler de la préparation qu'est en train de vivre le XV de France. Un mise en forme qu'il a lui-même vécue avant les coupes du monde 2007 et 2011."Les organismes souffrent énormément, mais c’est aussi là que les groupes se forment, dans la douleur et l’adversité. Des leaders se dégagent et le groupe va le plus loin possible. Les préparations physiques servent à ça", a-t-il déclaré au micro de Sud RadioL'ancien ailier international nous a parlé plus précisément de ce qu'est une préparation physique : "La préparation est violente, exigeante et tout est multiplié par cent parce que les joueurs portent le maillot de l'équipe de France. Il y a parfois des pleurs, de l’énervement. Personnellement, ça m'est arrivé de craquer durant une préparation, parce que l'on est à bout et que notre famille nous manque. Le staff veut voir qui peut tenir ou pas".

"Tous les joueurs pensent forcément à la sélection finale de 31 joueurs"

Selon Heymans, certains joueurs peuvent encore tirer leur épingle du jeu durant cette préparation : "Le choix des sélectionneurs est fait à 95 %, mais les joueurs en ballottage peuvent influencer les 5 % restants, en montrant au sélectionneur leur meilleur visage. Certains joueurs vont aussi avoir peur de se blesser. Donc tous les joueurs pensent forcément à la sélection finale de 31 joueurs."Cédric Heymans nous a aussi parlé du stage de montagne que vont vivre les joueurs. Un événement qu'il a lui-même déjà expérimenté : "Le stage en montagne, c’est là où les plus grosses journées arrivent avec les missions commando, parfois encadrées par les militaires. C'est lors de ces journées qu'à cause du vertige, j'avais craqué nerveusement. Mais il y a tout de même du plaisir dans la souffrance. Parce que repousser ses limites fait partie du travail de sportif de haut niveau".

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