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Les origines et les premiers pas
Le Stade Toulousain voit le jour au début du XXe siècle, dans une période où le rugby commence à se structurer en France. Le club est issu de la fusion entre le SOET (Stade Olympien des Étudiants Toulousain) et le Véto-Sport Toulousain, deux clubs amateurs fondés par les étudiants toulousains, déjà passionnés de rugby.
L’année de la création du club, l’association “Les Amis du Stade” (qui regroupe plusieurs notables locaux comme Ernest Wallon et Charles Aubry) achète un terrain de 7 hectares dans le quartier des Ponts-Jumeaux, en bordure de la Garonne, pour y construire le premier stade du club. Le club y dispute son premier match le 20 octobre 1907, et en profite pour atomiser l’US Bergerac (27-4). Le stade actuel, Ernest Wallon (nommé ainsi en hommage à l’un de ses fondateurs, devenu le premier président de l’histoire du club) est bâti au même endroit.
Encore amateur, le Stade Toulousain se fait petit à petit remarquer en déployant un jeu efficace et relativement élégant, à l’époque où le rugby à XV est encore balbutiant et peu réglementé. Sous l'impulsion de ses fondateurs passionnés, le Stade Toulousain se forge une identité forte, basée sur la solidarité, l'engagement et le respect, valeurs piliers de l’Ovalie.
Lors de la saison 1911-1912 du Championnat de Rugby à XV (le Top14 n'existe pas encore !), le Stade Toulousain remporte son premier Bouclier de Brennus (8-6) en battant le Racing Club de France (ex-Racing Metro 92). Invaincu lors de toute la saison, le Stade Toulousain gagne le surnom de “La vierge rouge”.
Durant la Première Guerre mondiale, de nombreux joueurs du Stade Toulousain servent dans l’armée. Le demi de mêlée, champion de France 1912, Alfred Mayssonnié perdra notamment la vie lors de la Bataille de la Marne, à seulement 30 ans. Heureusement, d’autres survivent, comme Marcel-Frédéric Lubin-Lebrère, qui retrouve le XV de France en 1920, malgré son éborgnement lié aux combats. Il deviendra d'ailleurs entraîneur du club entre 1927 et 1928.
Sécession, puis reconstruction
Dès les premières décennies de son existence, le Stade Toulousain domine rapidement le rugby français. Le club remporte ses premiers titres de champion de France dès les années 1920, lançant ainsi une dynastie de succès. Entre 1922 et 1927, les Rouges et Noirs gagnent 5 des 6 championnats de France.
À l'époque, le sport était tiraillé entre le statut amateur et professionnel. De nombreux sportifs amateurs étaient tout de même rémunérés (surnommés les “amateurs marrons”). Issu du monde amateur, le Stade Toulousain décide de faire sécession, et de rejoindre d’autres clubs de l’élite française pour fonder l’UFRA (Union Française de Rugby Amateur) en 1931.
Malgré l’absence des plus gros clubs nationaux, le championnat de France a bien lieu, et voit le Racing Club Toulonnais gagner le Brennus en 1931 et le Lyon Olympique en 1932.
Pendant ce temps, le Stade Toulousain remporte deux fois d’affilée le championnat “dissident”, baptisé le “Tournoi des Douze”.
L’après Seconde Guerre mondiale signe la fin d'une période faste pour le club, malgré une année 1947 où le club finit (encore) invaincu, et où l’équipe se voit affublée du délicat surnom des “Bouchers”.
Durant cet intervalle, les dirigeants du club décident de moderniser l’image du club et de créer un logo, de sorte à ce que le club devienne parfaitement reconnaissable. L’un des dirigeants, Lucien Cézéra, trouve son inspiration à l’intérieur de la Basilique Saint-Sernin de Toulouse, où une chapelle dédiée à Saint-Thomas d’Aquin présente des mosaïques très ressemblantes au logo actuel du club, qui n’a jamais vraiment changé depuis son apparition.
Il faudra attendre le début des années 80 pour voir le club regagner ses lettres de noblesse.
Retour aux affaires
À partir de 1985, le Stade Toulousain connaît un nouvel âge d'or, marqué par une série de victoires en Top 14 (4 Boucliers de Brennus soulevés consécutivement entre 1994 et 1997) et en Coupe d'Europe (première Champions Cup soulevée en 1996).
Sous la houlette de grands noms du rugby français et international, tels que Fabien Pelous, Jean Bouilhou (joueur le plus capé de l’histoire du club, avec 392 matches joués), Thierry Dusautoir ou encore Vincent Clerc, meilleur marqueur de l’histoire du club (660 points inscrits en 337 matches joués), le club se constitue un sacré palmarès, tant sur la scène nationale (15 Boucliers de Brennus soulevés depuis 1985) et européenne (5 Coupes d’Europe).
Le club est notamment réputé pour son rugby “total”, avec une identité de jeu basée sur le collectif et le sacrifice, couplée à une fluidité poussée du jeu de passes. Un style de jeu marqué qui leur permet de remporter, depuis la création du club, 22 boucliers de Brennus et 5 Coupes d'Europes.
Au fil des décennies, le Stade Toulousain a su préserver son identité et son esprit de compétition. Malgré les défis et les changements perpétuels dans le monde du rugby professionnel (protège-dents, limitation des pertes de temps…), le club est resté fidèle à ses valeurs et continue d'inspirer les générations futures. Par exemple, chaque coach de l’équipe première a joué pour le Stade Toulousain, renforçant l’aspect traditionnel et institutionnel du club.
Le manager Guy Novès, coach du Stade Toulousain entre 1993 et 2015, est l’entraîneur le plus titré du club (10 Brennus, 4 Coupes d’Europe). Son attachement au club et sa longévité en font l'une des légendes du Stade Toulousain. Il est souvent comparé à Sir Alex Ferguson, le légendaire coach du club de football de Manchester United. Cocasse quand on sait qu'il était initialement professeur d'EPS, appelé en urgence pour servir de "tampon" entre les joueurs et le duo de coachs Skrela-Villepreux.
Et maintenant ?
Aujourd'hui, le Stade Toulousain continue de marquer de son empreinte le rugby français et européen. Avec un vivier de jeunes talents (Brennan, Delibes, Cramont, Mallez …) et un staff aguerri, le club est déjà tourné vers l'avenir, animé par le désir de conquérir de nouveaux trophées. Plus qu'un club, le Stade Toulousain est une institution, symbole de l'excellence et de la tradition ovalistique français.
La formation Toulousaine est également l’une des raisons de la réussite pérenne du club Rouge et Noir : depuis les années 80, le club n’a cessé d’investir dans son centre de formation. Situé aux Sept-Deniers, au nord-ouest de la ville, l’infrastructure est aujourd’hui l’une des plus modernes et performantes au monde. La liste des joueurs de talent formés au club semble sans limite : Thomas Ramos, les frères Ntamack, Cyril Baille, Yoann Huget, Clément Poitrenaud, Julien Marchand …
En conclusion, le Stade Toulousain est un club mythique, porté par la passion de ses supporters (6000 abonnés au Stade Toulousain, un chiffre en hausse depuis ces dernières années) et la détermination de ses joueurs.
Au-delà des victoires et des trophées, c'est avant tout une aventure humaine, faite de rencontres, d'émotions et de souvenirs inoubliables. Et cette histoire, loin d'être terminée, continue de s'écrire sous les couleurs indéfectibles du rouge et du noir.
D’ailleurs, une petite anecdote pour conclure : le club joue depuis sa création en rouge et noir à domicile, en hommage aux Capitouls, les conseillers municipaux de la ville qui arboraient ces couleurs sur leurs tenues traditionnelles, il y a plus de 300 ans. Quand on vous dit que le Stade Toulousain, c’est une histoire de tradition.
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