Cette pluie va favoriser le combat, est-ce que cela vous arrange ? Je ne sais pas si cela nous arrange et je ne sais pas si il va pleuvoir samedi pour notre premier match. On fera avec, s'il pleut, il pleuvra pour les deux équipes, ce sera donc la même chose des deux côtés.Avec votre puissance cela pourrait tout de même être un avantage... Je ne sais pas car on connaît aussi les points forts de l'Italie. Nous savons notamment qu'ils sont solides en conquête et qu'ils aiment jouer avec leurs avants donc cela peut aussi être un avantage pour eux. Nous allons arriver bien préparés samedi car nous avons travaillé tout au long de la préparation pour ce fameux match. J'ai le sentiment que tout le monde est prêt, en tout cas, il y a énormément d'investissement de chacun et nous sommes impatients d'être à samedi.
"On sait comment jouer l'Italie"
Acceptez-vous le fait qu'il y ait deux groupes de joueurs, l'un pour affronter l'Irlande et l'Italie, et l'autre pour jouer la Roumanie et le Canada ? Bien sûr que nous l'acceptons. Chaque joueur a envie d'avoir le maximum de temps de jeu et là, tout le monde pourra s'exprimer sur le terrain donc c'est une bonne chose. C'est vrai que nous connaissons la problématique de ce deuxième match qui se joue quatre jours seulement après le premier. Forcément, il faut des groupes homogènes, je pense que c'est bien pour l'équipe car tout le monde se sent concerné et investi. Au vu de ses dernières sorties, l'Italie peut-elle vraiment vous inquiéter ?C'est une équipe que nous avons l'habitude de jouer et contre qui nous avons des bons comme des mauvais résultats. Mais j'ai le sentiment que maintenant on les connait assez bien donc je pense que l'on sait comment les jouer.
"Je veux soulever cette Coupe du monde"
Êtes-vous conscients de l'attente énorme derrière vous pour ce Mondial ? Oui l'attente est énorme après tout le monde nous met énormément de pression sur ce premier match. C'est vrai que c'est difficile de rentrer dans une compétition surtout dans une Coupe du monde maintenant à chaque match d'ouverture cela a été compliqué. On a fait ce qu'il fallait pour être prêt pour ce fameux rendez-vous, maintenant nous verrons comment cela va se passer, on a tous les éléments pour faire un grand match. Dimitri Szarzewski a mangé son pain noir, il croyait ne pas faire partie de cette aventure, maintenant, il y est, qu'est ce que vous ressentez ? Oui on y est... J'y suis... Maintenant mon but n'est pas de participer à la Coupe du monde, c'est d'être Champion et de soulever cette Coupe du monde. J'en ai déjà fait deux donc participer à une troisième cela ne m'intéresse pas, je veux vraiment aller le plus loin possible. Quand je vois la qualité de cette équipe, des joueurs qui la compose, et du potentiel collectif, j'ai vraiment envie d'y croire pour cette Coupe du monde.