Question : D'après nos confrères de Midi Libre, la direction du MHR n'a pas souhaité vous conserver...
Patrice Collazo : Oui, je l'ai appris cette après-midi (17 juin). Le plus important, comme je l'ai dit à mes joueurs après le match, j'étais venu pour une mission. Elle a été remplie. Nous savions très bien que c'était sur du très court terme, avec l'objectif de maintenir le club en Top 14. C'est pour ça que j'avais accepté la mission de Montpellier et que j'étais venu avec ce staff (NDLR : Vincent Etcheto, Christian Labit, Antoine Battut).
Question : Nous vous avons senti lessivé physiquement et mentalement après cette aventure compliqué avec le MHR, comment vous sentez vous ?
P.C : Il y a beaucoup d'irrationnel dans notre métier. Je bats Grenoble avec Brive et je me retrouve à faire un access match avec Montpellier face à Grenoble (rire). Si on prend mes 12 derniers mois, c'est une expérience de fou. En tant qu'entraîneur, je suis passé par toutes les phases. C'était très éprouvant, nous avions le destin d'un club entre nos mains…
Question : Vous avez un management assez "dur" mais à la fois très "humain" avec vos joueurs, comment vous jugez vos derniers parcours de manager ?
P.C : À Toulon, j'ai manqué beaucoup de choses, je n'ai pas su m'adapter, j'ai voulu refaire comme à La Rochelle, mais ce n'était pas possible. À Brive par contre j'ai vécu une expérience de fou avec des mecs hors normes humainement. Je n'ai eu aucun problème avec mes joueurs ni mon staff, peut-être un peu avec mes dirigeants. Là, j'arrive à Montpellier, on découvre le club et on te colle des étiquettes. Il n'y a pas eu de problème de management ici. S'il y avait une fracture comme ce qui a été écrit, jamais nous n'aurions été chercher la victoire dans les cinq dernières minutes à Grenoble.
La suite de l'interview à découvrir demain sur sudradio.fr
Avec François Trillo - Yoann Huget - Philippe Spanghero - Antoine Mazère