"Sur ce type de compétitions, c'est difficile de savoir la valeur absolue des équipes. On avait une belle génération, on maîtrisait pas mal notre rugby, c'est ce qui nous a permis d'aller en demi-finale, ce qui n'était pas arrivé depuis un moment. Ce sont des petits signes qui encouragent la transformation de la formation rugby français", a-t-il déclaré au micro de Sud RadioEntraîneur de l'équipe de France U20 depuis 2011, le Toulousain a constaté une évolution positive de la formation en France : "C'est toujours intéressant de voir les rapports de force en présence entre les nations, chez les jeunes. On est encore un peu derrière les Blacks et les Sud-africains au niveau de la puissance. On se rapproche des Anglais et c'est encourageant."
"Le rugby a changé. Aujourd'hui, les jeunes sont quasi-pro"
Questionné sur l'évolution de la formation des jeunes, il a aussi noté un vrai changement de statut de ces jeunes joueurs : "Le rugby a changé. Aujourd'hui, les jeunes sont quasi-pro. Il s'entraînent sept à huit fois par semaine et doivent assumer leurs études en même temps. Leur emploi du temps est assez démentiel."SI certains pensent qu'avec son arrivée, la jeunesse sera favorisée à Toulouse, le nouveau directeur sportif assure qu'il ne fera pas de favoritisme : "Ce n'est pas parce que j'ai entrainé les jeunes en équipe de France que je vais faire jouer automatiquement les jeunes aujourd'hui. Ils joueront s'ils le méritent, c'est le rôle d'une équipe professionnelle. Mais ma mission sera de coordonner les équipes des jeunes au sein du Stade Toulousain, pour qu'ils puissent concurrencer les pro le plus vite possible dans leur carrière."